ROME, Lundi 20 août 2007 (ZENIT.org) – Le mystère de l’Assomption de la Vierge Marie révèle la royauté de celle qui « resplendit, à la droite de son Fils », soulignait Benoît XVI lors de l’angélus du 15 août, mais elle n’en est pas moins « proche » de chacun.
Benoît XVI a présidé la prière de l’angélus, le mercredi 15 août, depuis la loggia de la cour intérieure du palais pontifical de Castel Gandolfo, en présence de nombreux visiteurs.
Avant l’angélus, Benoît XVI a rappelé le sens de cette fête de la Vierge Marie en disant : « Nous célébrons aujourd’hui la Solennité de l’Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie. Il s’agit d’une fête ancienne, qui a sa source dans l’Écriture Sainte: en effet, celle-ci présente la Vierge Marie comme étroitement uni à son Fils divin et toujours solidaire de lui. Mère et Fils apparaissent étroitement unis dans la bataille contre l’ennemi infernal jusqu’à la victoire totale ».
Le pape soulignait que cette victoire est une victoire « sur le péché » et « sur la mort », que saint Paul présente toujours ensemble.
« De même que la résurrection glorieuse du Christ a été le signe définitif de cette victoire, de même, ajoutait le pape, la glorification de Marie, dans son corps virginal, constitue la confirmation finale de sa solidarité totale avec le Fils, dans le combat comme dans la victoire ».
Benoît XVI citait à ce propos l’enseignement du pape Pie XII, lors de la proclamation du dogme de l’Assomption, à Rome, place Saint-Pierre, le 1er novembre 1950 : « De cette manière, l’auguste Mère de Dieu, mystérieusement unie à Jésus Christ depuis toute éternité dans un même décret de prédestination, Immaculée en sa Conception, Vierge dans sa divine maternité, sublime « coopérante au salut » (Lumen Gentium) du Divin Rédempteur, qui a remporté un triomphe définitif sur le péché et sur ses conséquences (la mort), à la fin, comme couronnement suprême de ses privilèges, elle obtint d’être préservée de la corruption du sépulcre et a vaincu la mort, comme préalablement son Fils, et d’être ainsi élevée corps et âme à la gloire céleste, où Reine, elle resplendit, à la droite de son Fils, Roi immortel de tous les siècles » (Pie XII, constitution apostolique « Munificentissimus Deus »)
En même temps que cette gloire, le pape Benoît XVI insistait aussi sur la proximité de Marie en disant : « Elevée au ciel, Marie n’est pas loin de nous, mais elle demeure encore plus proche et sa lumière se reflète sur notre vie et sur l’histoire de l’humanité entière ».
Le pape invitait les fidèles à se confier à Marie qui se fait proche de chacun : « Attirés par la splendeur céleste de la Mère du Rédempteur, recourons avec confiance à Celle qui, d’en haut, nous regarde et nous protège. Nous avons tous besoin de son aide et de son réconfort pour affronter les épreuves et les défis de chaque jour ; nous avons besoin de la sentir, mère et sœur dans les situations concrètes de notre existence. Et pour pouvoir partager un jour aussi sa propre destinée, imitons-la maintenant docilement à la suite du Christ et dans le service généreux envers nos frères ».
« C’est la seule façon d’anticiper, dès notre pèlerinage terrestre, la joie et la paix » du paradis, notre « destination immortelle », a conclu Benoît XVI.