« On cherche les personnes parce qu’on les aime » a affirmé le cardinal brésilien hier jeudi, au cours d’une conférence de presse au sanctuaire d’Aparecida.
Le cardinal a déclaré que la mission continentale qui sera lancée à la fin de la conférence doit « écouter les personnes afin qu’elles se sentent prises en considération, aimées, reconnues, pour ensuite passer au dialogue, à la lecture de l’Evangile, à la prière, afin de trouver des réponses à leurs questions et à leurs besoins spirituels et matériels ».
« Il ne s’agit pas seulement de transmettre une doctrine, a-t-il expliqué, il s’agit de transmettre des manières de vivre et des exemples ».
L’archevêque émérite de Sao Paulo estime que « nous ne devons pas investir seulement dans la raison. Nous devons rencontrer l’être humain. De même que nous devons rencontrer le Christ, nous devons également rencontrer les personnes, en allant jusqu’aux sentiments ».
Le cardinal a expliqué que « la mission tentera de gagner tous les niveaux de la société. Nous devons être présents dans les milieux professionnels et universitaires ; dans les milieux de l’éducation, de la santé, de l’économie, de la culture, de la politique, dans les moyens de communication, etc. ».
« Une méthode sera celle des visites à domicile mais ce ne sera pas la seule », a-t-il précisé, expliquant que cette grande mission continentale doit aller à la rencontre des catholiques peu évangélisés mais pas de manière anti-œcuménique ou en faisant preuve de prosélytisme.
Le cardinal a expliqué que les prêtres et les religieux doivent être les premiers à posséder la vision de la mission et l’esprit missionnaire.
« Cette grande mission continentale doit naître de notre ouverture aux impulsions de l’Esprit Saint et se transformer ainsi en une nouvelle Pentecôte », a-t-il déclaré.
Le cardinal Hummes a expliqué que l’engagement des conférences épiscopales, des diocèses et des paroisses sera indispensable, la mission devant être désormais placée au cœur de tous les plans de pastorale.