ROME, Mardi 25 juillet 2006 (ZENIT.org) – Le manque d’accompagnement semble être l’une des principales raisons expliquant l’abandon de la vocation à la vie consacrée par des jeunes qui ont ressenti l’appel à suivre le Christ à travers cette vocation.

Dans son édition du mardi 18 juillet le quotidien italien Avvenire cite les conclusions d’une enquête « Jeunes et vocations » réalisée par l’Eurisko sur 1000 jeunes entre 16 et 29 ans.

L’enquête révèle que dix jeunes sur cent ressentent une fois dans leur vie l’appel à la vocation sacerdotale ou à la vie consacrée. Dans la plupart des cas cependant, ils abandonnent l’idée au bout de quelques mois.

Cet abandon peut s’expliquer de différentes manières, entre autres parce que 71% des jeunes déclarent ne pas avoir connu d’amis ayant eu le désir de se donner à Dieu.

Pour 29% d’entre eux, l’idée de se consacrer est due à une expérience personnelle telle que la visite d’un monastère, un pèlerinage ou une retraite spirituelle.

Ce sont des chiffres qui, selon le quotidien italien, dénoncent « le fait relativement amer que derrière l’abandon de l’appel il y a avant tout l’abandon dont souffrent les jeunes ».

L’enquête précise également que de nombreux jeunes abandonnent l’idée d’une vocation à la vie consacrée à l’idée des renoncements qu’ils vont devoir accepter, comme le renoncement au mariage, qui vient s’ajouter à la peur de la solitude.

L’archevêque de Cagliari, Mgr Giuseppe Mani, expert en vocations, propose cinq règles, citées par le quotidien italien « Avvenire ».

Dans une lettre pastorale il recommande ce qui suit :
Faire ce qui plaît le plus
Choisir ce qui coûte le plus
Préférer ce qui aide les autres
Choisir ce qui donne la paix intérieure
Consulter une personne adulte

Le quotidien se demande qui s’occupe d’aider les jeunes, étant donné qu’une récente enquête du Censis révèle que 70% des jeunes interrogés n’ont pas su indiquer le nom d’un homme ou d’une femme qui soit pour eux un point de référence intellectuelle.

« Il y a une crise des vocations également parce qu’il y a une crise de guides crédibles », commente le quotidien.