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Les organisations d’action humanitaire et de développement de la confédération « Caritas Internationalis » se sont réunies à Colombo, pour examiner comment Caritas pourrait agir plus efficacement pour transformer les conflits violents en une coexistence pacifique fondée sur la justice et l’égalité.
Les délégués venaient de nombreuses régions du monde déchirées par des conflits violents, où les membres de Caritas Internationalis s’efforcent de s’attaquer aux causes des conflits et à promouvoir la paix.
Il s’agit de plus de 70 délégués du monde entier – Asie, Afrique, Europe, Moyen-Orient/Afrique du Nord, Amérique latine/Caraïbes, Amérique du Nord, Pacifique – qui ont participé pendant trois jours au forum de Caritas sur la paix, apportant leur riche expérience en matière de médiation pour la paix et de réconciliation dans les communautés et les pays déchirés par la guerre.
A l’issue de leur rencontre ils déclaraient:
« Nous affirmons que l’Eglise, et les autres communautés confessionnelles, ont le devoir conjoint de s’engager directement dans la création de communautés de paix fondées sur le respect partagé des valeurs humaines et du caractère sacré de la vie. Nous nous sommes félicités d’entendre, pendant la cérémonie d’ouverture, que d’autres dirigeants religieux sri lankais partageaient cette position.
« Nous avons entendu et constaté de nos yeux la brutalité et la terreur subies par bon nombre de Sri Lankais pendant la crise actuelle du pays, et nous avons vu comment les civils sont la cible de nombreuses attaques brutales, anonymes et indescriptibles. Nous adressons nos sincères condoléances à tous ceux qui ont perdu des personnes chères dans ces actes de violence extrême au cours des dernières semaines, mais aussi aux milliers de personnes qui ont souffert tout au long de ce conflit interminable. Notre pensée va, en particulier, à nos collègues de Caritas Jaffna tués alors qu’ils apportaient une aide humanitaire.
« Nous sommes conscients que le conflit actuel a une histoire longue et complexe au cours de laquelle nombre de communautés différentes ont accumulé de profonds ressentiments, mais nous affirmons aussi notre certitude que ces ressentiments peuvent être pris en compte dans un accord négocié, appuyant le droit de tous les Sri Lankais de vivre dans la sécurité et la liberté.
« Nous nous joignons de tout cœur à l’action et aux prières de nombreux frères et sœurs sri lankais pour un changement profond de ceux qui choisissent de faire la guerre. Nous les exhortons à réaffirmer leur engagement d’adhérer fidèlement à l’accord de cessez-le-feu de 2002, tout en plaçant les causes profondes du conflit au centre de leurs préoccupations afin de mieux s’y attaquer ».
