ROME, Mardi 25 avril 2006 (ZENIT.org) – « Enfin ! Maintenant nous faisons partie de la même famille ! » : c’est, confie l’ambassadeur de Taiwan près le Saint-Siège, ce que lui a dit un de ses enfants – déjà baptisé – à l’occasion de son propre baptême, rapporte l’agence Ansa.
L’ambassadeur de la République de Chine (Taiwan) près le Saint-Siège a en effet reçu le baptême le lundi de Pâques, 17 avril, à Rome. Le sacrement lui a été conféré par Mgr Xavier Echevarria, dans l’église Saint-Eugène, une église confiée aux soins pastoraux de la prélature de l’Opus Dei (cf. www.opusdei.fr).
Mgr Xavier Echevarria a en effet baptisé un catéchumène singulier en la personne de l’ambassadeur de Taiwan auprès du Saint-Siège, M. Chou-sent Tou, qui a choisi pour nom de baptême « Christophe-Josémaria » en l’honneur du saint fondateur de l’Opus Dei.
Il était entouré de sa femme, catholique, et de leurs enfants, baptisés. La marraine de l’ambassadeur était la représentante des Philippines près le Saint-Siège.
La messe était célébrée dans la langue universelle de l’Eglise, le latin, mais les lectures et l’évangile ont été proclamés en chinois.
C’est le Père Giovanni Hiu, directeur de la communauté chinoise de Rome, qui a suivi pas à pas le chemin du diplomate vers le Christ.
Les participants à la célébration, dont de nombreux membres du Corps diplomatique, ont reçu une image-souvenir représentant une statue de la Vierge à l’Enfant, signifiant combien la foi chrétienne a jeté ses racines en Orient : la Vierge et l’Enfant ont les yeux bridés, et ils sont habillés du manteau rouge et jaune des empereurs, assis sur un trône royal.
Des membres de la Secrétairerie d’Etat du Vatican ont participé à la célébration, ou ont concélébré avec Mgr Echevarria, en particulier le ministre des « Affaires étrangères » du pape, Giovanni Lajolo, et le sous-secrétaire, Mgr Pietro Parolin.
Dans son homélie, le prélat de l’Opus Dei s’est excusé « de ne pas pouvoir dire un seul mot dans cette belle langue chinoise ». Il a parlé du Christ ressuscité et de la joie de la foi : « une joie qui ne dépend pas des facteurs extérieurs et que rien ne peut enlever », pas même « les persécutions ou les difficultés matérielles ».
Cependant, a-t-il ajouté, « il existe un ennemi qu’il faut éloigner de nous, le péché. Le péché nous fait perdre l’amitié avec Dieu ».