Mgr Comastri diagnostique les plaies du monde actuel mais annonce la « guérison » qui apporte l’amour de Dieu.
Il est traditionnel aussi qu’au long du parcours des stations, la croix soit portée à tour de rôle par des personnes représentant des pays souffrant plus particulièrement dans le monde. Ces dernières années, Jean-Paul II portait la croix lors de la dernière méditation.
Ce traditionnel exercice spirituel de la méditation des 14 « stations » ou « tableaux » de la Passion du Christ, jusqu’à sa résurrection, est transmise chaque année par les télévisions en mondovision et par les radios, dans le monde entier, à 21 h 15.
L’an dernier, les méditations étaient confiée par Jean-Paul II au cardinal Joseph Ratzinger, qui n’avait pas hésité à dénoncer le péché présent dans l’Eglise.
Cette année elles sont confiées à celui à qui Jean-Paul II avait confié les méditations de la retraite de carême au Vatican en 2003.
Mgr Angelo Comastri a été responsable du sanctuaire marial de la Sainte Maison de Lorette, dans les Marches italiennes, avant d’être appelé à la curie par Jean-Paul II.
Selon l’agence I.Media, Mgr Comastri dénonce dans ses méditations, un monde dont une partie « meurt d’abondance » et l’autre « meurt d’indigence ».
Mais si Mgr Comastri dénonce « le pouvoir dévastateur du péché » dans le monde actuel, il annonce en même temps le « pouvoir guérisseur » de l’Amour de Dieu manifesté dans le Christ.
Le Chemin de croix, la « Via crucis », se conclura par une brève allocution de Benoît XVI et par sa bénédiction.