ROME, Mardi 6 septembre 2005 (ZENIT.org) – Le juge John Roberts vient d’être nommé par le chef de l’État américain comme président de cette même Cour, après la mort du président Rehnquist samedi dernier, souligne la revue de presse de la fondation Jérôme Lejeune (www.genethique.org).
Il avait été précédemment nommé par G. W. Bush comme juge à la Cour suprême des Etats-Unis, en remplacement de la juge O’Connor (cf. revue de presse du 20 juillet 2005).
Cette nomination permet à la fois de rassurer les chrétiens conservateurs qui avaient peur de la nomination à ce poste de la juge Sandra O’Connor, récemment démissionnaire, qui ne s’était pas opposée à loi sur l’avortement, et de calmer les démocrates qui redoutaient la nomination d’un ultra conservateur. La nomination en urgence de John Roberts empêche ainsi John Paul Stevens, trop progressiste aux yeux de G. W. Bush, d’assumer la vice-présidence en tant que doyen des juges.
Le début de la nouvelle session de la Cour suprême s’ouvre le 3 octobre. « Il est dans l’intérêt de la Cour et du pays qu’un président siège dès le premier jour de la session d’automne » a affirmé le Président américain. « Le Sénat est bien avancé dans le processus d’examen des compétences de Roberts. Les sénateurs connaissent sa carrière et sa fidélité envers la loi. J’ai bon espoir que le Sénat termine ses audiences et le confirme au poste de président dans le courant du mois ».
La nomination de John Roberts en tant que remplaçant de la juge O’Connor étant bien passée aux yeux de tous, cette nomination comme président ne devrait pas poser de problème. Il reste maintenant à trouver à G.W. Bush un autre juge pour pourvoir le poste de Sandra Day O’Connor, à nouveau libre.