Philippe Douste-Blazy, ministre de la Santé, explique : « Nous estimons en effet que tout devait être fait pour que les chercheurs français spécialisés puissent disposer des autorisations leur permettant de répondre à un appel d’offres européen qui sera clos en novembre prochain ».
Les ministres français de la Santé et de la Recherche donneront les autorisations au cas par cas selon les avis rendus par une commission ad hoc qui se réunira pour la première fois début octobre. Les recherches menées avec des cellules issues d’embryons humains ne doivent pas pouvoir être menées par d’autres voies et doivent être « susceptibles de permettre des progrès thérapeutiques majeurs ».
Les lignées de cellules souches embryonnaires proviennent d’embryons conçus in vitro dans le cadre de l’assistance médicale à la procréation.