Au cours de la liturgie de la Parole, le pape, Successeur de Pierre, et à sa droite le patriarche, en quelque sorte successeur du frère de Pierre, André, sur deux trônes semblables ont tenu chacun une homélie, Pierre donnant d’abord la parole à André, et ils ont professé ensemble en grec la foi de Nicée-Constantinople, selon l’usage liturgique des Eglises byzantines.

Le patriarche a fait son entrée sur le parvis de la basilique à côté du pape, revêtu de la longue robe violette et or, et une traîne portée par un diacre, à la main son pastoral d’argent.

Durant la prière universelle, introduite et conclue par le pape en italien, les intentions ont été présentées en français, en grec, en espagnol, en portugais, en allemand, et en polonais : prière où n’a pas manqué la supplication pour le progrès de l’unité des chrétiens.

Au terme de la liturgie de la parole, le patriarche a quitté l’autel : tout ce qui pouvait être célébré ensemble l’a été.

Le patriarche a ensuite assisté à la liturgie de remise du pallium et la liturgie eucharistique rythmées par les chœurs latin et byzantin. L’imposition du pallium, cette étole de laine blanche brodée de petites croix noires, symbolisant à l’origine la figure du Bon Pasteur qui porte sa brebis sur ses épaules, et signifiant aujourd’hui avant tout la communion des archevêques métropolitains et les Eglises locales avec le Successeur de Pierre.

Le patriarche est à nouveau monté auprès de Jean-Paul II pour échanger avec lui le signe de paix avec lui devant l’autel, avant la communion, comme le prévoit la liturgie latine.

Enfin, à l’issue de la célébration eucharistique, le patriarche s’est de nouveau approché de Jean-Paul II et, l’un après l’autre, ils ont béni l’assemblée, le pape utilisant la formule latine, le patriarche la formule grecque.

Ensemble, côte à côte, le patriarche et le pape sont repartis vers le narthex de la basilique vaticane, tandis qu’un chœur grec entonnait d’antiques hymnes orthodoxes appelés tropaires en l’honneur des saint apôtres dont c’était la fête.

Iles Salomon : Passé et présent, le Premier Ministre fait l’éloge des chrétiens

CITE DU VATICAN, Lundi 28 juin 2004 (ZENIT.org) – Le Premier Ministre des Iles Salomon, en Océanie, a fait l’éloge des chrétiens pour l’histoire passée et pour leur contribution actuelle dans la nation , ceci à l’occasion du 100e anniversaire de l’arrivée des premiers missionnaires dans les îles les plus isolées de l’archipel. Un éloge dont Fides se fait l’écho.