Le pape rappelait tout d’abord l’importance de la fête des apôtres Pierre et Paul pour l’Eglise de Rome, ville « où ils ont scellé de leur sang leur admirable témoignage d’amour envers le Seigneur ».
A propos du pallium, le pape disait : « Cet ornement liturgique constitué par une étole de laine portée sur les épaules, est une marque de communion avec l’Evêque de Rome ».
« Il rappelle, expliquait Jean-Paul II, que la communion est organique et hiérarchique, et qu’elle manifeste l’unité de l’Eglise. C’est pourquoi elle a besoin du service spécifique de l’Eglise de Rome et de son évêque, chef du collège épiscopal ».
La remise du pallium, précisait le pape, souligne également « la catholicité de l’Eglise », qui a été envoyée par le Christ pour « annoncer la Bonne Nouvelle aux nations et servir l’humanité ».
Le pape demandait ainsi aux fidèles présents d’aider les archevêques à « demeurer unis et à prier pour la mission pastorale à laquelle ils sont appelés ».
Le pape n’oubliait personne, il disait : « Mes pensées vont aussi aux huit autres archevêques qui recevront le pallium dans leur diocèse ».