CITE DU VATICAN, Lundi 14 juin 2004 (ZENIT.org) – « Pacem in Terris » dans les media, c’est la promotion des quatre piliers de la paix indiqués par le bienheureux Jean XXIII : « la vérité, la justice, la liberté et l’amour ».
Mgr John P.Foley, président du Conseil pontifical des Communications sociales, a en effet donné une conférence à Rome, à la maison généralice des « Frères des Ecoles chrétiennes » pour les représentants des communautés religieuses engagées pour la paix dans les moyens de communication, indique le Service d’Information du Vatican.
Mgr Foley rappelait en effet qu’en 2003, à l’occasion du 40e anniversaire de l’encyclique « Pacem in Terris », le pape Jean-Paul II avait choisi pour thème de la Journée mondiale des Communications sociales: « Les moyens de communication au service d’une paix authentique à la lumière de Pacem in Terris ».
« Jean-Paul II y rappelait que le bienheureux Jean XXIII avait identifié les quatre piliers de la paix authentique que sont la vérité, la justice, la liberté et l’amour ».
A propos du premier pilier, il disait: « Nous devons nous assurer que nos moyens de communication disent la vérité, et y inciter tous les media. Ils peuvent ainsi rendre un immense service. Dans le cas contraire, ils peuvent être utilisés « au service d’intérêts mesquins, nationaux, ethniques, racistes ou de préjudices religieux » ».
« Nous devons aussi nous assurer, ajoutait Mgr Foley, soulignant la seconde exigence indiquée par Jean XXIII, que nos moyens de communications, comme les autres médias, contribuent à la justice ».
Si « les médias servent la liberté, continuait Mgr Foley, ils doivent être libres et utiliser correctement cette liberté. Leurs statuts privilégiés les obligent à s’élever au-dessus des aspects purement commerciaux afin de servir les vrais besoins et intérêts de la société ».
Enfin, Mgr Foley citait, à propos de la quatrième exigence – l’amour – un passage d’un discours prononcé par Jean-Paul II en 2002, lors de l’inauguration du sanctuaire de la Divine Miséricorde, à Cracovie: « Là où la haine et la soif de vengeance dominent, là où la guerre apporte la souffrance et la mort d’innocents, la grâce de la miséricorde est nécessaire pour rétablir les esprits et les cœurs des hommes et pour apporter la paix. C’est pourquoi la communication pour la paix ne devrait pas recourir à des plaidoyers en faveur d’un équilibre ou d’une supériorité du pouvoir mais en faveur d’une surabondance d’amour ».