CITE DU VATICAN, Vendredi 4 juin 2004 (ZENIT.org) – Ces jours si importants pour la Pologne et d’une certaine façon pour l’Europe et pour le monde : la Pologne fête le 25e anniversaire du premier et historique voyage de Jean-Paul II dans sa patrie, du 2 au 10 juin 1979, et à cette occasion, le pape a adressé un message au président de la conférence épiscopale polonaise, Mgr Jozef Michalik.
« Au fil du temps, on découvre toujours davantage écrit le pape, combien ces jours étaient importants pour l’Eglise en Pologne, pour notre Nation et dans une certaine mesure pour l’histoire de l’Europe et du monde. Aujourd’hui, on peut dire que c’était un événement providentiel ».
C’était la Pentecôte. Le pape avait invoqué le don de l’Esprit sur la Pologne et le monde. « Pouvais-je penser, se demande aujourd’hui le pape, que nous aurions vu si vite les premiers fruits de cette prière? »
Le pape a évoqué deux fois, à l’audience générale du 26 mai (cf. Zenit, 26 mai) et au cours de celle du 2 juin (cf. Zenit, 2 juin), la messe qu’il a alors célébrée place de la Victoire, à Varsovie: « N’avons nous pas le droit, disait-il dans son homélie, de penser que la Pologne est devenue, à notre époque, une terre de témoignage particulièrement responsable? Mais combien de devoirs et d’obligations! En sommes-nous capables? «
Le pape écrit aujourd’hui: « Il faut revenir continuellement à cette question, afin que la liberté mal utilisée ne conduise pas à un nouvel assujettissement intérieur des personnes et de la Nation tout entière ».
Le pape recommande aux catholiques de Pologne de renouveler sans cesse les esprits et les cœurs « afin qu’ils soient remplis d’amour et de justice, d’honnêteté et de dévouement, de respect des autres et de préoccupation pour le bien commun, spécialement pour le bien qu’est la Patrie libre ».
« Seul un engagement solidaire », affirme Jean-Paul II, peut conduire à « un présent et un avenir heureux », pour tous les Polonais, et développer la culture nationale qui est profondément enracinée dans le christianisme, de façon à protéger l’Europe unie des « influences de l’idéologie laïciste qui méconnaît les racines chrétiennes du Vieux continent ».