CITE DU VATICAN, Vendredi 19 mars 2004 (ZENIT.org) – « C’est à l’Université que s’est formée une culture caractérisée par l’influence chrétienne », rappelle Jean-Paul II.
Dans la soirée du samedi 13 mars 2004, le Pape Jean-Paul II s’est adressé aux jeunes étudiants des Universités européennes au terme de la veillée mariale, qui a eu lieu dans la Salle Paul VI, au Vatican, à l’occasion de la Deuxième Journée européenne des Etudiants des Universités.
Les communautés universitaires de Prague (République tchèque), de Nicosie (Chypre), de Gniezno (Pologne), de Vilnius (Lituanie), de Riga (Lettonie), de Tallinn (Estonie), de Ljubljana (Slovénie), de Budapest (Hongrie), de La Vallette (Malte) et de Bratislava (Slovaquie) ont participé à la prière mariale retransmise par satellite. Ces dix pays entreront le 1er mai 2004 dans l’Union européenne.
Des milliers d’étudiants romains se sont rassemblés dans la Salle Paul VI au pied de l’icône de la Vierge «Sedes Sapientae» portée en procession au terme de la récitation du Rosaire, jusqu’à l’église de «Sant’Agnese in Agone». Nous publions ci-dessous le discours prononcé par le Saint-Père à cette occasion, dans la traduction de L’Osservatore Romano hebdomadaire en langue française de mardi 16 février (cf. http://www.vatican.va).
Très chers jeunes des Universités!
1. C’est pour moi un motif de joie particulier de vous rencontrer à l’occasion de la Deuxième Journée européenne des Etudiants des Universités. J’adresse un salut cordial à chacun de vous qui provenez de diverses Universités de Rome et d’autres villes italiennes, tout en vous remerciant de votre présence riche d’enthousiasme. Je salue le Cardinal-Vicaire et les Autorités civiles et académiques présentes.
J’adresse un remerciement sincère à Mgr Leuzzi ainsi qu’à ceux qui ont collaboré à la préparation de cet événement, au Chœur et à l’Orchestre inter-universitaires qui l’ont animé, au Centre de Télévision du Vatican et à Radio Vatican, qui ont rendu possible sa diffusion dans plusieurs pays européens.
Avec une grande affection, j’étends mon salut aux jeunes qui sont en liaison avec nous par satellite de Prague (République tchèque), de Nicosie (Chypre), de Gniezno (Pologne), de Vilnius (Lituanie), de Riga (Lettonie), de Tallinn (Estonie), de Ljubljana (Slovénie), de Budapest (Hongrie), de La Vallette (Malte), de Bratislava (Slovaquie). Il s’agit des dix pays qui vont entrer dans l’Union européenne.
2. Cette veillée mariale revêt une profonde valeur symbolique. En effet, chers étudiants, c’est également à vous qu’est confié un rôle important dans la construction de l’Europe unie, solidement enracinée dans les traditions et dans les valeurs spirituelles qui l’ont modelée. L’Université constitue, à cet égard, l’un des milieux propres où s’est formée, au cours des siècles, une culture qui a été caractérisée par l’influence chrétienne. Il faut que ce riche patrimoine d’idéaux ne soit pas perdu.
Que Marie, que nous avons invoquée plusieurs fois comme Sedes Sapientiae, protège chacun de vous, vos études et votre engagement de formation culturelle et spirituelle.
3. Chers jeunes de Rome, chargés de la Croix, vous vous rendrez d’ici peu à l’église «Sant’Agnese in Agone», où vous renouvellerez ensemble votre profession de foi. Les étudiants des autres pays, à qui j’envoie mon salut cordial, s’unissent en esprit à ce pèlerinage.
A l’issue de la veillée de prière, le Saint-Père a salué dans chacune de leurs langues les étudiants des Universités des différentes capitales européennes, qui ont participé à la rencontre par liaison satellite:
v A vous tous ici présents, et à ceux qui sont unis à nous à travers la radio et la télévision, je donne une Bénédiction spéciale, que j’étends volontiers à vos familles, à vos pays et à l’Europe tout entière.
(© L’Osservatore Romano – 16 mars 2004)