L’interprétation et les thèses du New Age incompatibles avec le christianisme

Analyse du cardinal Cottier

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CITE DU VATICAN, Vendredi 19 mars 2004 (ZENIT.org) – « L’interprétation et les thèses du New Age sont incompatibles avec le christianisme, bien plus encore, elles y sont opposées », affirme le cardinal Georges Marie Cottier, op, théologien de la Maison pontificale.

Le cardinal Cottier est en effet intervenu dans le cadre d’une vidéoconférence organisée par la congrégation pour le Clergé, le 27 février dernier au Vatican, sur le thème: « L’Eglise, le New Age et les sectes ».

« Il ne faut pas voir trop vite la sécularisation comme la clef d’interprétation de tous les phénomènes significatifs de la société moderne, avertissait le cardinal Cottier. La sécularisation, disait-il, a en effet un revers, celui de la religiosité sauvage, dont on peut relever différentes traces. Le New Age appartient à cet ordre de choses. Le mouvement est en pleine expansion : certains chrétiens en sont fascinés ».

« Le New Age, précisait le théologien dominicain, aspire à devenir une religion universelle dans laquelle les autres religions disparaîtraient. Ce changement ne signifie toutefois pas le rejet de tout ce qui précède », faisait-il remarquer, car « l’inspiration de l’ésotérisme et du gnosticisme, et successivement de la théosophie et de l’anthroposophie et celle du spiritisme sont évidentes ».

« Le New Age, poursuivait le cardinal Cottier, entend dépasser tout dualisme. Mais par dualisme, il entend toute distinction. C’est ce que veut dire le mot « holisme »; on nie donc la différence fondamentale entre le Créateur et la créature, entre l’homme et la nature, entre l’esprit et la matière ».

Le théologien du pape a ensuite évoqué les critiques que le New Age adresse au christianisme en tant que religion patriarcale. « Certain opposent ainsi à Dieu le Père l’image de la Terre Mère ».

Selon les techniques du New Age, on cherche à « dépasser l’ego pour devenir le dieu qu’il y a en nous », expliquait-il. « Il n’existe pas, pour chacun, d’autre autorité spirituelle que la propre expérience intérieure ».

De là « le titre de Christ qui est donné à tout homme qui atteint un état de conscience dans lequel il perçoit sa propre divinité et peut ainsi se considérer comme un « Maître universel ». »

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ZENIT Staff

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