Académie pour la Vie : Principes éthiques dans le traitement de la stérilité

CITE DU VATICAN, Mardi 16 mars 2004 (ZENIT.org) – L’académie pontificale pour la Vie souligne les principes éthiques devant présider au traitement de la stérilité humaine.

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« La dignité de la procréation humaine et les technologies reproductives. Aspects anthropologiques et éthiques » : tel a été le thème de l’assemblée de l’Académie pontificale pour la vie à l’occasion de son Xe anniversaire.

Les réflexions finales sont publiées aujourd’hui dans un communiqué.
Au premier plan, les participants soulignent la dignité de la personne humaine, en opposition à une certaine mentalité qui considère les techniques de fécondation artificielle presque comme préférable pour la conception d’une enfant, comme s’il s’agissait d’un « produit » sélectionné en laboratoire.

Vingt-cinq ans après la naissance de la première petite fille née grâce à la fécondation in vitro, plus d’un million d’enfants sont venus au monde par des procédés semblables.

Le communiqué souligne que malgré les investissements économiques dans ce secteur, le taux global de naissance par cycle de traitement n’a pas augmenté: c’est un « échec technologique substantiel » constatent les participants, avec ce « triste conséquence » de la souffrance et de la déception de tant de couples qui recourent à la fécondation artificielle.

En tout état de cause, l’Académie pontificale rappelle que ce qui est défini comme un « traitement bénéfique de la stérilité », prenant en considération le « désir sincère d’être parents » de tant de couples, doit toujours impliquer les deux conjoints, et suivre un choix précis.

Le vice-président de l’Académie pontificale pour la Vie, Mgr Elio Sgreccia, précisait aujourd’hui au micro de Radio Vatican la différence existant entre « le traitement préventif de la stérilité, par exemple, qui consiste en des examens pour établir les causes de la stérilité masculine et féminine et les techniques de fécondation artificielle », ces dernières « n’étant pas une thérapie et encore moins une prévention ». « Par ces techniques, disait-il, on va au-delà du processus naturel, conjugal, qui fait que les époux peuvent avoir des enfants naturellement par leur amour ».

A propos du rôle des Parlementaires catholiques, évoqué par le communiqué, Mgr Sgreccia souligne qu’ils se trouvent dans des Parlements « pluralistes » où sont aussi représentées des « visions non-catholiques de la famille, de la vie, du mariage, de la famille, de la procréation parfois très loin de la morale rationnelle et humaine ».

« Dans ces cas, lorsque les catholiques ne peuvent pas faire valoir leurs convictions et leur vision, il ne doivent pas quitter le Parlement, mais chercher à limiter les dommages d’une loi qui n’est pas juste. Les catholiques, après avoir dit leurs convictions, doivent au moins chercher à réduire le dommage. Par exemple, s’ils ne peuvent pas éliminer toute la norme sur la procréation artificielle, il doivent au moins chercher à la limiter à la procréation artificielle homologue, à l’intérieur de la famille. Ils chercheront ensuite à éliminer la congélation des embryons. Il y a toujours des dispositions des lois que nous ne pouvons pas partager, ou telle loi qui n’est en rien catholique; mais il faut chercher à limiter le dommage ».

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ZENIT Staff

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