Le texte tient compte des différents documents récents sur le ministère de l’évêque, surtout de l’exhortation apostolique post-synodale que Jean-Paul II a publiée à l’occasion de ses 25 ans de pontificat, en octobre dernier, « Pastores Gregis ».
Il a également recueilli les propositions et suggestions de la Xe assemblée ordinaire du synode des évêques de 2001.
Un nouveau chapitre a été introduit; le ch. 3 sur la spiritualité de l’évêque et sa formation permanente. On y trouve une référence aux vertus et dons à cultiver par l’évêque: prudence, humanité, humilité, chasteté, bonté, capacité d’écoute, et de dialogue.
Le document rappelle que l’évêque est « le centre d’unité de l’Eglise particulière » et qu’il doit son attention aux familles, aux jeunes, aux immigrés, son action pastorale devant viser à favoriser la justice et la paix.
Un chapitre est consacré entièrement à la paroisse en tant qu’Eglise « présente au milieu des maisons des hommes ». On y trouve des indications sur l’adaptation de l’assistance de la paroisse à des nécessités précises comme celles des mégapoles.
Au moment où Jean-Paul II continue, le samedi, à rencontrer les paroisses de son diocèse qu’il ne peut plus visiter, le document souligne l’importance de la visite pastorale, mise en lumière par le synode.
Le document s’appuie sur les trois tâches de l’évêque de gouverner, enseigner et sanctifier, d’être des guides spirituels en rappelant l’affirmation de saint Paul disant que l’Eglise est édifiée sur le fondement des Apôtres (Eph. 2, 20).