La retraite prêchée en cette première semaine de carême au pape et à la curie romaine s’est poursuivie, indique aujourd’hui la synthèse de Radio Vatican en italien, par l’approfondissement du don de la participation des chrétiens à la vie trinitaire qui s’exprime par une relation nouvelle d’unité entre Dieu et les hommes, mission de l’Eglise.
« L’Eglise, que Jésus est venu fonder sur la terre est la communauté des enfants, des fils rendus tels dans le Fils, des bien aimés dans le Bien Aimé. C’est l’Eglise de l’amour », affirmait le théologien italien.
« Tout dans l’Eglise, continuait le prédicateur, vient de l’amour de la Trinité. Le cœur de l’Eglise, c’est l’agapè, l’amour qui vient d’en-haut, et retourne en-haut et constitue la règle de vie des disciples de Jésus ».
Il précisait: « L’Eglise vient de Dieu, de Trinitate. Les jours de l’homme sont devenus les derniers temps, entre le « déjà » de sa première venue et le « pas encore » de son retour ».
Mercredi après-midi, Mgr Forte s’est aussi attardé sur la figure de Moïse, sauvé des eaux et qui a conduit le peuple sur le chemin de sa libération de l’esclavage d’Egypte vers la Terre promise en passant à travers la Mer Rouge, prodigieusement ouverte devant lui.
« Moïse, disait-il, est l’ami de Dieu celui avec qui l’Eternel parle face à face. Grégoire de Nysse, un des classiques de la spiritualité chrétienne a écrit une étonnante « Vie de Moïse » dans laquelle il est présenté comme un modèle de perfection de vertu. Moïse est l’exemple du chemin que nous devrons tous faire pour plaire à Dieu en vivant notre existence de baptisés parce que, nous comme lui, nous sommes sauvés des eaux. Donc, la vie de Moïse est un chemin pascal comme la vie du chrétien ».
Enfin, Mgr Forte a consacré un temps de « lectio divina » à la péricope de la Visitation de Marie à Elisabeth. « A l’école de Marie, disait-il, nous apprenons à agir à la suite de celui qui nous a révélé le Dieu Trinité d’amour, c’est-à-dire dans la charité ».