La journée de jeudi prochain, 19 février, sera consacrée à la célébration de l’anniversaire.
D’une part, il s’agira pour les académiciens de faire un bilan des activités de l’académie pontificale au cours de ces dix ans.
La journée sera aussi marquée par un hommage au premier président de l’académie, le défunt prof. Jérôme Lejeune, généticien devenu fameux pour sa découverte des causes de la trisomie 21 (cf. www.fondationlejeune.org)
Enfin les académiciens se pencheront aussi sur les enseignements de Jean-Paul II sur la vie humaine.
La journée se conclura par un concert en la salle Paul VI du Vatican, sous la direction de Mgr Marco Frisina.
Jean-Paul II souhaite participer aux célébrations de cet anniversaire, indique un communiqué de l’académie, à la fois en accueillant les participants lors d’une audience privée et en leur adressant à cette occasion un message attendu.
Du vendredi 20 au dimanche 22 février, les travaux de l’assemblée générale auront pour thème: « La dignité de la procréation humaine et des technologies de reproduction. Aspects anthropologiques et éthiques ». Les approches seront à la fois scientifiques, anthropologiques, éthiques et légales.
Un communiqué final présentera un résumé des débats et de leurs conclusions. Les Actes de l’assemblée seront publiés par la suite en italien et en anglais.
A noter que la Fondation Jérôme Lejeune (31 rue Galande, 75005 Paris – France) poursuit l’œuvre du prof. Lejeune pour la recherche sur les maladies de l’intelligence. « J’étais celui qui devit les guérir disait-il avant de mourir, et je m’en vais avant d’avoir trouvé ».
Comme 2004 marque aussi le Xe anniversaire du rappel à Dieu du prof. Lejeune, une messe anniversaire aura lieu à Notre-Dame de Paris, sous la présidence du cardinal Philippe Barbarin, le jeudi 1er avril à 18 h 30. Samedi 3 avril, un pèlerinage aura lieu sur la tombe du prof. Lejeune, où Jean-Paul II lui-même s’est rendu en visite privée en 1997 : une plaque commémorative sera posée.
Un « Tour de France » sera aussi organisé par la Fondation, pour dire « l’espérance de la recherche » et la « fidélité du médecin » auprès des patients, même isolés.
