Laurence Tiennot-Herment, présidente de l’AFM, explique en effet qu’il est inexact d’affirmer que « pas un centime du Téléthon ne va à la recherche pour guérir les maladies génétiques qui atteignent l’intelligence ».
Philippe Oswald, directeur de la rédaction de Famille Chrétienne, lui répond et précise plusieurs points.
Tout d’abord depuis 1997, l’AFM ne finance plus la recherche sur la trisomie 21.
Ensuite l’AFM a montré ses « bébéthons » à la télévision, elle ne peut occulter que ses fonds servent aussi à développer le tri de certains embryons et la suppression de ceux qui sont porteurs de l’anomalie à laquelle on voudrait remédier. Il y a là une incohérence avec l’objectif affiché.
Dire à propos du diagnostic prénatal et du tri embryonnaire que ces démarches relèvent d’un « choix personnel et individuel » est inexact et insuffisant. L’AFM a « adopté une résolution sur le DPI (tri embryonnaire) pour demander au gouvernement de voter les décrets d’application de la loi sur la bioéthique le concernant ». En 2002, elle a demandé au législateur d’accepter le clonage thérapeutique.
Enfin que dire des greffes de cerveaux à partir de foetus avortés, également considérées à tort comme un grand succès thérapeutique et financés par l’AFM? Que dire des prochaines recherches sur les cellules souches embryonnaires ?
Référence: Famille Chrétienne 29/01/04