Lors du vote de la première loi sur les stérilisations en 1934, les personnes mal adaptées ou inaptes étaient perçues comme des individus qui détérioraient la société et lui coûtaient de l'argent. Il faudra attendre les années 70 et la pression du mouvement féministe pour que la loi change. C'est alors que le gouvernement avait fini par réagir : "ce qui est arrivé est de la barbarie pure" avait déclaré le ministre des Affaires sociales de l'époque.
Fin juin, 1700 victimes ont été indemnisées mais certaines estiment que l'Etat doit aussi demander pardon. Ainsi Barbro Lysen stérilisée de force en 1946 a été l'une des rares victimes à s'exposer en racontant son histoire. Elle souffrait de crampes, avait été diagnostiquée épileptique ce qui à l'époque signifiait "idiote", diagnostic qui fut contredit récemment par un médecin plus curieux...
Libération (Olivier Truc) 16/07/03
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Jul 16, 2003 00:00