Il succède ainsi à Mgr Angelo Amato, nommé par Jean-Paul II, en décembre 2002 secrétaire de la congrégation pour la Doctrine de la Foi, qui succédait ainsi à Mgr Tarcisio Bertone, nommé archevêque de Gênes.
Mgr Piero Coda est actuellement professeur à l’université pontificale du Latran.
L’Académie pontificale de théologie a été fondée en 1695 par Cosimo dei Girolami, qui deviendra par la suite cardinal. Elle a été approuvée par le pape Clément XI en 1718, et elle reçut ensuite le soutien d’autres pontifes.
En 1999, Jean-Paul II en a approuvé les nouveaux statuts.
Elle a pour objectif de promouvoir les études de théologie et le dialogue entre les disciplines théologiques et philosophiques, et elle est pour cela liée à la congrégation pour l’Education catholique.
L’Académie organise des congrès nationaux et internationaux et elle publie, depuis 2002, la revue semestrielle de théologie intitulée « Path » (Libreria Editrice Vaticana).
Mgr Piero Coda est également consulteur du Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux et il était jusqu’ici un « académicien ordinaire » de l’Académie de théologie.
Le pape a reçu en audience les 42 membres de l’Académie de théologie le 16 février 2003 (cf. ZF030218), guidés par le cardinal Paul Poupard, à l´occasion du premier forum international organisé par cette institution vaticane. Le thème en était: « Jésus, chemin, vérité et vie. Pour une relecture de Dominus Iesus ».
Pour que sa recherche soit « authentique », la liberté du théologien s´inscrit, affirmait à cette occasion Jean-Paul II, « à l´intérieur de la foi et de la communion de l´Eglise ». Ainsi, elle sert la Révélation divine en « harmonie » et non en opposition avec le magistère ecclésial.
« La recherche libre du théologien s´exerce en effet, disait Jean-Paul II, à l´intérieur de la foi et de la communion de l´Eglise (…). La communion ecclésiale, plus qu´une limite, est en réalité le lieu qui vérifie la réflexion théologique en en soutenant l´audace et en en récompensant la prophétie ».
« L´adhésion au Christ Vérité, manifesté par les théologiens dans l´obéissance au magistère de l´Eglise, poursuivait le pape, est une force puissante qui unifie et édifie. Le pape encourage ainsi un progrès théologique mutuel entre magistère et recherche théologique.
« Le rapport entre magistère et travail théologique est régi par le principe de l´harmonie. En étant tous deux au service de la Révélation divine, tous deux redécouvrent de nouveaux aspects et approfondissements de la vérité révélée », ajoutait le pape.