« Vous êtes le sel de la terre, vous êtes la lumière du monde ! » (Mt 5, 13-14) Sur ces paroles d’Évangile, le Pape Jean-Paul II conviait les jeunes du monde à Toronto, en juillet 2002, pour vivre un temps fort de foi, de fraternité et d’engagement à l’occasion de la XVIIe Journée mondiale de la jeunesse. Et les jeunes du monde ont été au rendez-vous en exprimant avec ferveur, leur joie, leur désir de partage, de vie et de paix.
Ce grand événement a marqué la vie de milliers de jeunes canadiens, autant les jeunes qui ont eu la chance de participer aux célébrations de la JMJ à Toronto, que tous ceux et celles, et ils sont nombreux, qui l’ont préparé et vécu dans leur communauté locale de toutes les régions du Canada. L’expérience de fraternité et la découverte d’une Parole de Vie ont fait germer en leur cœur l’espérance annoncée par Jésus. En cela, la JMJ aura été et demeure un phare qui rayonne au cœur des personnes donnant un sens renouvelé à leur vie.
La JMJ a également été l’occasion pour les milliers de communautés paroissiales du Canada de s’engager dans l’accueil des pèlerins. Avec générosité, une multitude de familles ont ouvert leur demeure et partagé leur intimité avec des jeunes de partout dans le monde. Ces familles ont été des témoins de cette lumière annoncée dans l’Évangile. « Quand on allume une lampe, ce n’est pas pour la mettre sous le boisseau, mais sur son support pour qu’elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. » (Mt 5, 15) En cela, la JMJ aura été une occasion d’engagement collectif et mobilisateur pour l’Église au Canada.
Les fruits de la Journée mondiale de la jeunesse continuent de mûrir au cœur des personnes et des communautés au Canada. Au-delà de l’événement spectaculaire qui a rassemblé des centaines de milliers de jeunes à Toronto, demeure l’expérience discrète de la transformation intérieure et de l’expérience personnelle qui est au cœur de l’Évangile. Ce feu ne s’éteint pas.
Un an plus tard, les jeunes du monde entier, et ceux du Canada en particulier, sont toujours conviés à s’ouvrir à la radicalité de l’Évangile et à découvrir qu’il est le sel de la terre et la lumière du monde.