Le pape a commenté ce psaume qui est une « prière dans la tribulation », et le dernier des psaumes pénitentiels du psautier: l’Eglise latine le chante aux laudes de la quatrième semaine liturgique le jeudi.
Les sept psaumes pénitentiels sont, en effet, expliquait le pape, les Ps 6, 31, 37, 50, 101, 129, et 142 : « la tradition chrétienne les a tous utilisés pour invoquer du Seigneur le pardon des péchés », rappelait le pape.
« Au fidèle, atterré et foulé aux pieds, il ne reste que ses mains libres, qu’il élève vers le ciel dans un geste qui est, en même temps, un appel à l’aide et la recherche d’un appui. La disparition du visage divin fait tomber l’homme dans la désolation, et même la mort puisque le Seigneur est la source de la vie », expliquait le pape en italien.
« Le Psaume 142 évoque l’angoisse de l’homme lorsqu’il lui semble que Dieu l’abandonne, disait le pape en français. Cependant, au cœur de l’épreuve, dans une situation extrême, le psalmiste prie le Seigneur avec confiance. Il lui demande de l’éclairer, de l’aider à suivre la volonté divine, s’ouvrant ainsi à l’espérance ».
« Nous aussi, par la prière, nous devons désirer que notre volonté soit parfaitement unie à celle de notre Père céleste, pour recevoir de lui l’amour et la vie, pour être, par lui, conduits à la joie véritable », expliquait le pape.
Aux pèlerins de langue française, le pape disait: « Puisse votre pèlerinage à Rome raviver en vous l’esprit de prière et de foi, et faire de vous de vrais témoins du Christ! »