CITE DU VATICAN, Jeudi 23 Janvier 2003 (ZENIT.org) – Le mythe de la surpopulation du globe s’effondre et comme la famille est l’avenir de l’homme, il faut dire non au « darwinisme social », estime le cardinal Lopez Trujillo.
« Si l’on veut aller vers un avenir digne de l’homme, la famille ne peut être oubliée, et il faut avoir les idées claires sur les répercussions de sa destruction, comme il ressort du problème démographique ». C’est ce qu’a déclaré, à l’Agence Fides le cardinal Alfonso Lopez Trujillo président du conseil pontifical de la famille et envoyé spécial du pape à Manille pour la IVe rencontre mondiale des familles.
« Le mythe de la surpopulation s’est effondré, comme le montrent les données actuelles par rapport aux projections faites il y a quelques années : on affirmait que, en l’an 2025, l’humanité, qui compte aujourd’hui un peu plus de 6 milliards d’habitants, serait arrivée, selon l’estimation la plus élevée à 11 milliards.
Actuellement, les données sont très différentes : on n’arrivera peut-être pas à 8 milliards et demi.
Et, pour l’année 2050, affirment d’importants experts comme Dumont, avec de bonnes bases, on n’atteindra pas le nombre de 9 milliards !
Le problème n’est pas et ne sera pas quantitatif, dit-on, mais qualitatif. Les ressources, au lieu de diminuer, avec le travail, l’imagination et le respect du milieu, croîtront, comme croîtra la solidarité des nations riches envers les nations pauvres.
Le Pape a parlé de la ‘globalisation de la solidarité’. Les pays riches ne peuvent vivre enfermés dans l’égoïsme et dans l’indifférence, et pratiquer le ‘darwinisme social’, où les plus forts, les plus riches survivent, et les pauvres tombent épuisés sur le chemin, sans aide ni espérance ».