Royaume-Uni : La Haute Cour refuse le DPI pour des "bébés médicaments"

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CITE DU VATICAN, Jeudi 9 Janvier 2002 (ZENIT.org) – La Haute Cour britannique refuse le “diagnostic pré-implantatoire” (DPI) pour des « bébés médicaments », annonce la revue de presse quotidienne de la Fondation Jérôme Lejeune (www.genethique.org).

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Vous pouvez consulter en ligne le dossier « Diagnostic pre-implantatoire », et vous abonner à la revue de presse.

En octobre 2001, les parents de Zain Hashmi, atteint de thalassémie (anémie mortelle), avaient fait une requête auprès de la HFEA (Human Fertilisation and Embryology Authority) pour recourir au diagnostic pre-implantatoire .

Zain Hashmi, ne pouvait être guéri que par une greffe de moelle osseuse. Aucun de ses frères et soeurs n’étant compatibles, les parents souhaitaient mettre au monde un « bébé-médicament ».

En Grande Bretagne, le DPI est autorisé en l’absence d’une loi spécifique et c’est la HFEA qui délivre l’autorisation au cas par cas.

Le 20 décembre 2002, la Haute Cour de Justice a jugé que la HFEA n’avait pas le droit, selon l’actuelle législation, d’autoriser les médecins à recourir aux « bébés-médicaments » pour soigner un aîné malade.

La British Medical Association a demandé la révision de la loi afin qu’il soit possible aux médecins de recourir au DPI et à la sélection génétique de l’embryon dans le cas de demande de « bébés médicaments ».

(BBC 20/12/02 – The Guardian 21/12/02)

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ZENIT Staff

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