CITE DU VATICAN, Mercredi 5 décembre 2001 (ZENIT.org) – « Même lorsque l´on est dans l´angoisse, il faut maintenir haut le flambeau de la confiance, parce que la puissante main du Seigneur conduit son fidèle à la victoire sur le mal et au salut ». C´est cette leçon de confiance que le pape transmettait ce matin aux pèlerins, dans son commentaire du psaume 117.
Le psaume 117 appartient à cette partie du psautier que la tradition juive appelle le « Hallel » (Ps 112-117), c´est-à-dire aux psaumes de « la louange pascale de la liturgie juive ». Jean-Paul II a poursuivi sa catéchèse liturgique ce matin, lors de l´audience générale du mercredi, en commentant le Ps 117, un « chant de joie et de victoire » que l´Eglise latine chante aux laudes le dimanche de la deuxième semaine liturgique.
Le fil conducteur du psaume 117, expliquait Jean-Paul II est cette procession « rythmée, peut-être par les chants alternés du soliste et du choeur, sur l´arrière-fond de la cité sainte, et de son Temple ».
Cet hymne biblique, disait le pape, se trouve dans le recueil de psaumes (112-117) appelé « hallel pascal », qui accompagne la Pâque juive et les autres fêtes liturgiques.
Le psaume est traversé par l´action de grâce du peuple mais le pape souligne surtout le message de confiance qu´il renferme.
le pape s´arrête à deux versets dont le Nouveau testament se fera l´écho: « La pierre rejetée des bâtisseurs est devenue la pierre d´angle », et « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ».
Evoquant les processions des « montées » à Jérusalem et au Temple, le pape explique: « Ce rite évoqué par le psaume est proposé aussi au chrétien lors de l´entrée de Jésus à Jérusalem, célébrée dans la liturgie du dimanche des Rameaux ». Et c´est dans ce cadre du prélude à la Passion que se comprend le symbole de la pierre angulaire.
« le psaume 117, explique Jean-Paul II, encourage les chrétiens à reconnaître dans l´événement pascal de Jésus « le Jour du Seigneur » où « la pierre rejetée par les bâtisseurs est devenue pierre d´angle ». Avec le psaume ils peuvent donc chanter pleins de gratitude: « ma force et mon chant, c´est le Seigneur, c´est lui mon salut ». »
S´adressant aux pèlerins de langue française, le pape les invités à être des « témoins de la tendresse de Dieu », « dans un monde marqué par la souffrance et le désarroi ».
Aux pèlerins de langue anglaise, le pape demandait de s´unir à lui dans la prière pour la paix en ce temps de l´Avent.