CITE DU VATICAN, Mercredi 17 octobre 2001 (ZENIT.org) – « Le mal n’a jamais le dernier mot, car Dieu triomphe des puissances hostiles », c´est l´un des thèmes développés par la catéchèse de Jean-Paul II sur le Psaume 47.
Le psaume, disait en substance le pape, est centré sur ce lieu à la fois géographique et spirituel qu´est Jérusalem, et plus précisément l´originelle colline de Sion, choisie par David. C´est le siège du Temple construit par Salomon. Elle préfigure la patrie céleste. Le Psaume en parle en un moment de siège.
Un siège qui symbolise en quelque sorte, explique le pape, « le mal qui attente à la splendeur de la Cité de Dieu ». Mais l´affrontement a un dénouement « attendu et quasi immédiat », car « les puissants de la terre, en donnant l´assaut à la Cité sainte, ont provoqué aussi son Roi, le Seigneur ».
C´est ainsi, continue Jean-Paul II que « l´arrogance se transforme en fragilité et faiblesse, la puissance en chute et en défaite ».
A l´armée hostile, en déroute, il ne reste que la fuite. Et au croyant, il reste cette grande certitude, explique le pape, que « le dernier mot n´est pas au mal mais au bien » et que « Dieu triomphe des puissances hostiles, même lorsqu´elles semblent glorieuses et invincibles ».
« La vision pacifique de Jérusalem, ajoutait Jean-Paul II, qui reflète la puissance divine, font du Psaume 47 une prière qui peut ouvrir la journée pour en faire un chant de louange, même si quelque nuage se présente à l´horizon ».