CITE DU VATICAN, Jeudi 11 octobre 2001 (ZENIT.org) – Quatre « délégués fraternels » des autres confessions chrétiennes présents au synode ont pris la parole aujourd´hui: le représentant du patriarcat œcuménique de Constantinople, le représentant de l´Elise apostolique arménienne, à peine ordonné évêque, le représentant de la Communion anglicane et le représentant de la Fédération luthérienne.
Le représentant du patriarcat œcuménique de Constantinople, le métropolite Ambrosius d´Oulu, en Finlande faisait remarquer: « Ce synode est d´une importance vitale pour la mission et le témoignage de l´Eglise du XXIe siècle. Votre engagement commun est aussi une tâche pour nous, un défi pour nous. De nos jours, l´ecclésiologie a acquis une grande importance dans l´Eglise orthodoxe. Dans ce contexte, en effet, se révèle l´importance croissante du rôle de l´évêque, surtout pour ce qui concerne ses fonctions sacramentelles et pastorales. En tant qu´évêques, notre vocation fondamentale consiste aujourd´hui à aider les personnes et les Nations à retrouver l´espérance, à être unis dans la connaissance et l´amour du Christ et à promouvoir l´esprit du témoignage et de la réconciliation qui nous aide à surmonter la terreur, la haine et la violence ».
Le représentant de l´Eglise apostolique arménienne, l´évêque Ajapahyan soulignait le ministère d´unité des évêques: « Dans ce monde traversé par des nouvelles divisions et de nouvelles séparations, tous les évêques des Eglises sœurs doivent s´engager à une collaboration plus étroite. L´esprit œcuménique doit surmonter tout préjugé éventuel, tout malentendu ».
Mgr Ajapahyan a ensuite évoqué le récent voyage de Jean-Paul II en Arménie, et il a été salué par des applaudissements lorsqu´il a mentionné que sa consécration épiscopale a coïncidé avec le début du synode: ce discours, au Vatican, était donc son premier discours en tant qu´évêque.
Pour le représentant de la Communion anglicane, l´évêque Forster, de Chester a exprimé la « gratitude » des Anglicans pour « la priorité pastorale que Jean-Paul II a réservée à l´engagement œcuménique », même si, comme il le reconnaissait, « beaucoup reste à faire ». On se souvient que le pape Jean-Paul II a ouvert la porte sainte de Saint-Paul-hors-les-Murs avec le primat Anglican, George Carey, et le représentant du patriarcat de Constantinople, le 18 janvier 2000.
Le représentant de la fédération luthérienne mondiale, l´évêque suédois Furberg, a mis en relief les accords entre catholiques et luthériens sur la doctrine de la justification signé en octobre 1999 à Augsbourg.