Mais le président ne pas répond pas pour le moment lorsque le journaliste aborde les thèmes concrets touchés par le pape lors de son dernier voyage aux Etats-Unis en janvier 1999, ou des thèmes comme les expériences sur les cellules souches, comme dans cette autre entrevue publiée par La Stampa du 18 juillet. Le président s´y exprime plus longuement sur la rencontre avec Jean-Paul II prévue pour lundi 23 juillet.
Q. – Président, durant votre visite en Italie, vous rencontrerez pour la première fois personnellement le pape Jean-Paul II. Qu´attendez vous de cette rencontre?
R. – Je m´attends à parler avec un homme d´une importance capitale, un grand « leader » mondial, qui exprime de fortes convictions. Sa sainteté, son influence, ont eu une importance extraordinaire pour encourager les libertés. J´apprécie ses efforts qui sont toujours guidés par un esprit de réconciliation.
Q. – Comment jugez vous les positions du Saint-Siège sur l´avortement, la peine de mort et la recherche sur les cellules souches?
R. – Dans mon pays, le Saint-Père a un énorme impact parce qu´il est le chef de l´Eglise catholique. Par exemple, il est un ferme défenseur du droit à la vie et du droit – de qui est sans voix – à être entendu. Je respecte profondément l´Eglise catholique et ses responsables. Je crois que nous aurons une conversation cordiale et intense. C´est la première fois que je le renconre.
Q. – Vous êtes un peu ému?
R. – Certainement, je suis très ému. Je serai là, en présence d´un homme qui a une immense profondeur, une extraordinaire force morale. Ce qu´il dit a des conséquences sur le monde entier. Je suis également content de revenir à Rome où ma fille a fréquenté l´école américaine pendant six mois. Je me souviens que je suis venu la trouver, à l´autome 1998, peu après ma réélection comme gouverneur du Texas. Ce fut une expérience fantastistique, j´ai hâte d´y revenir ».