CITE DU VATICAN, Vendredi 25 mai 2001 (ZENIT.org) – Le consistoire extraordinaire qui s´est achevé hier a permis le renforcement « des liens de fraternité, d´estime réciproque et d´entente profonde », disait Jean-Paul II hier, à la fin du déjeuner qui a rassemblé une dernière fois les cardinaux avant leur départ de Rome.
« Dans un climat de Cénacle, disait le pape, nous nous quittons pour nous retrouver pour certains d´entre vous pour le synode des évêques, où nous « pourrons faire l´expérience encore une fois de cette forme très valide d´exercice de la collégialité épiscopale ».
Pour le cardinal Miloslav, Vlk, au micro de Radio Vatican, « il se peut que la collégialité doive être renforcée, pour faire un pas vers la synodalité par exemple des Eglises orientales ». « On a aussi parlé, dit-il, du processus synodal. Là, des voix se font entendre depuis un certain temps déjà sur la nécessité d´une réforme et de même pour la curie romaine. Je pense que ce qui importe, ce n´est pas que la curie soit forte ou faible, mais qu´elle soit une curie romaine collégiale, comme le pape lui-même l´a dit dans Novo millennio ineunte. Sans cet esprit, sans cette spiritualité de communion, toutes les structures sont des masques de communion, un appareil sans âme ».
Le cardinal anglais Murphy O´Connor reprend la proposition qu´il a faite d´un rassemblement pan-chrétien auquel le pape pourrait inviter les chefs des Eglises et des communautés ecclésiales.
L´archevêque de Milan, le cardinal Carlo Maria Martini, tient à l´éventualité d´un synode sur la Parole de Dieu. « Je suis intervenu, dit-il, au même micro, sur un thème qui me tient beaucoup à cœur, et qui est aussi présent dans NMI, et dans le schéma de base du consistoire: la Parole de Dieu, mais la parole assimilée et priée grâce à la lectio divina, comme le recommande Dei Verbum. J´ai redis qu´il serait beau de consacrer un synode à l´examen du ch. VI de Dei Verbum. Où en sommes-nous de l´usage de l´Ecriture pour la vie de l´Eglise, dans la théologie, la prédication, la prière? Nous aurions là tous les éléments d´un examen de conscience, 40 ans après Vatican II ».