Le "défi de l´intelligence" et la formation

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Une question omniprésente

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CITE DU VATICAN, Mardi 22 mai 2001 (ZENIT.org) – La question de la « formation » des baptisés, à tous les âges et à tous les niveaux a été soulignée par les cardinaux comme une urgence pastorale, et le cardinal Ruini évoquait pour sa part un véritable « défi de l´intelligence » en ce début de millénaire.

Pour ce compte rendu, comme pour les autres, nous utilisons principalement les indications données par le directeur de la salle de presse du Saint-Siège. Il ne s´agit pas des ipsissima verba des intervenants mais d´une synthèse des idées principales. Dans tous les domaines dont il a été question plus haut la formation entrait déjà en ligne de compte.

Dans l´intervention du cardinal Camillo Ruini, Vicaire du pape pour Rome et président de la conférence épiscopale italienne (CEI), on reconnaît des leitmotiv de l´énorme « projet culturel » lancé par les évêques italiens. Mais n´est-ce pas naturel lorsque l´on sait que près des deux tiers du « patrimoine culturel mondial » se trouve dans la péninsule? « L´inculturation » de l´Evangile dont on parle tant pour le sud du monde prend cette forme sous nos latitudes.

Le cardinal Ruini prenait la question de la « formation » en quelque sorte à la racine en parlant de véritable « défi de l´intelligence ». Il s´agit de mettre en œuvre les « grandes propositions » de l´Eglise pour redonner vigueur au monde, que ce soit dans le domaine des sciences positives (médecine, physique, chimie, etc), ou de la culture au sens large, et dans les domaines des sciences humaines, de l´anthropologie, de la sociologie, etc. Que l´Evangile soit levain là aussi. Comme il l´a été dans tant de « monuments » de la culture italienne et européenne, pourrait-on ajouter. C´est un des grands thèmes de Karol Wojtyla lorsqu´il parle de la construction de l´Europe.

Pour sa part, le cardinal Zénon Grocholewski, Préfet de la congrégation pour l´Education catholique, insistait sur la formation à l´intérieur de l´Eglise. L´identité catholique qui a besoin d´un meilleur enseignement, de bien former ses enseignants, à tous les niveaux, des séminaires – pour les clercs – aux Universités catholiques – pour les laïcs -, aux écoles – pour les jeunes générations -, puisqu´il existe dans le monde 200.000 écoles catholiques (sans compter les écoles catholiques d´inspiration). Le cardinal insistait sur le défi de cette promotion de la pastorale dans tout cet « appareil », dans le monde entier, à tous niveaux.

A propos de formation encore, le cardinal Aloïs Lorscheider , archevêque d´Aparecida présentait comme un « défi » la formation « d´évangélisateurs laïcs ». Il souhaitait aussi approfondir la formation des baptisés sur les aspects éthiques et sur la vie. A ce propos, il s´interrogeait sur la réception et la mise en œuvre des textes majeurs du pape (Veritatis Splendor? Evangelium Vitae?). Il ajoutait quelques considérations sur le Jubilé, souhaitant des indications sur la pastorale adoptée à cette occasion, et sur l´écho de la demande de pardon du 12 mars 2000.

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ZENIT Staff

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