Première publication le 5 mars 2025
Lors du Jubilé des artistes, célébré à Rome dans le cadre du Jubilé 2025, la consacrée et artiste sacrée Taís Gea a vécu une expérience particulière : la remise d’une icône byzantine de la Vierge Salus Populi Romani, une image profondément significative pour la tradition chrétienne et pour le pape François.
Le jubilé des artistes
L’événement a rassemblé des créateurs du monde entier pour réfléchir à la relation entre l’art et la spiritualité. L’Église a toujours considéré historiquement l’art comme un moyen de communiquer la beauté et le mystère de la foi, et ce jubilé a été l’occasion de souligner ce lien.
Bien que le pape François n’ait pas pu présider la messe de clôture en raison de son hospitalisation, son message était présent. Dans son homélie, lue par le cardinal José Tolentino de Mendonça, il a souligné que « l’art n’est pas un luxe, mais une nécessité de l’esprit », rappelant le rôle fondamental des artistes dans la construction de l’espoir.
Taís Gea et son iconographie
Taís Gea, consacrée de Regnum Christi et spécialiste de l’iconographie byzantine, a consacré sa vie à l’évangélisation par l’art sacré. Dans le cadre de son projet Bet Tefila, elle associe la prière, l’enseignement biblique et la création d’icônes pour rapprocher les gens de Dieu.
La commande de cette icône de la Vierge Salus Populi Romani a représenté pour elle une profonde expérience de prière. L’image, vénérée dans la basilique de Santa Maria Maggiore, est un symbole de protection et de consolation dans les moments difficiles, et le pape François lui voue une dévotion particulière.
La signification de l’Abandon
Dans le cadre du Jubilé, Taís a pu présenter son icône à des membres de l’Église dans l’intention de la remettre au pape. Monseigneur Lucio Ruiz, qui a reçu l’image, a exprimé quelques mots qui l’ont marquée :
« Le pape est toujours allé rendre visite à cette Vierge, mais maintenant il est temps que la Vierge l’accompagne ».
Au-delà du cadeau lui-même, l’expérience a réaffirmé le sens de l’art sacré : non seulement comme expression esthétique, mais aussi comme moyen d’apporter espoir et proximité à ceux qui le contemplent.
Un art qui parle au cœur
Pour Taís, ce projet a été l’occasion de confirmer sa vocation artistique et spirituelle. L’art, lorsqu’il est créé à partir de la prière, peut devenir un pont entre l’humain et le divin, offrant réconfort et force.
Reste à savoir quelle sera la destination finale de l’icône. Mais au-delà de son emplacement physique, l’important est le message qu’elle transmet : la présence proche de Marie et son rôle de mère qui accompagne, soigne et protège.
Pour en savoir plus sur le travail de Taís Gea et de Bet Tefilá, visitez le site bettefila.com.
