À l’issue de l’Angélus, le Saint-Père a évoqué son récent voyage apostolique en Turquie et au Liban, rappelant avec force que le dialogue, la fraternité et la foi rendent la paix possible.
Chers frères et sœurs !
Je suis rentré il y a quelques jours de mon premier voyage apostolique, en Turquie et au Liban. Avec mon bien-aimé frère Bartholomée, Patriarche Œcuménique de Constantinople, et les Représentants d’autres confessions chrétiennes, nous nous sommes réunis pour prier ensemble à İznik, l’ancienne Nicée, où s’est tenu il y a 1700 ans le premier Concile œcuménique. Aujourd’hui même, nous célébrons le 60e anniversaire de la Déclaration commune entre Paul VI et le Patriarche Athénagoras qui a mis fin aux excommunications réciproques. Nous rendons grâce à Dieu et renouvelons notre engagement sur le chemin vers la pleine unité visible de tous les chrétiens. En Türkiye, j’ai eu la joie de rencontrer la communauté catholique : à travers un dialogue patient et le service rendu à ceux qui souffrent, elle témoigne de l’Évangile de l’amour et de la logique de Dieu qui se manifeste dans la petitesse.
Le Liban continue d’être une mosaïque de coexistence et j’ai été réconforté d’entendre de nombreux témoignages en ce sens. J’ai rencontré des personnes qui annoncent l’Évangile en accueillant les personnes déplacées, en rendant visite aux prisonniers, en partageant leur pain avec ceux qui sont dans le besoin. J’ai été réconforté de voir tant de gens dans la rue qui me saluaient et j’ai été ému par la rencontre avec les proches des victimes de l’explosion au port de Beyrouth. Les Libanais attendaient une parole et une présence de consolation, mais ce sont eux qui m’ont réconforté par leur foi et leur enthousiasme ! Je remercie tous ceux qui m’ont accompagné par leur prière ! Chers frères et sœurs, ce qui s’est passé ces derniers jours en Turquie et au Liban nous enseigne que la paix est possible et que les chrétiens, en dialogue avec les hommes et les femmes d’autres confessions et cultures peuvent contribuer à la construire. Ne l’oublions pas : la paix est possible !
Je suis proche des peuples du Sud et du Sud-est asiatique, durement éprouvés par les récentes catastrophes naturelles. Je prie pour les victimes, pour les familles qui pleurent leurs proches et pour ceux qui apportent leur aide. J’exhorte la communauté internationale et toutes les personnes de bonne volonté à soutenir nos frères et sœurs de ces régions par des gestes de solidarité.
Je vous salue tous avec affection, Romains et pèlerins. Je salue tous ceux qui sont venus d’autres parties du monde, en particulier les fidèles péruviens de Pisco, Cusco et Lima ; les Polonais en rappelant également la Journée de prière et d’aide matérielle à l’Église de l’Est ; ainsi que le groupe d’étudiants portugais.
Je salue ensuite les groupes paroissiaux de Lentiai, Manerbio, Santa Cesarea Terme, Cerfignano, Roverchiara et Roverchiaretta ; les jeunes de Marostica et Pianezze, les confirmands de Cavaion Veronese, les jeunes de l’Oratoire de Mezzocorona, le groupe d’enfants de chœur de Bologne et les membres de la Mutua Madonna del Granato.
Je souhaite à tous un bon dimanche et un bon chemin de l’Avent.
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