Le Vatican annonce la tenue à Rome d’un congrès théologique international. 500 théologiens venant de différentes parties du monde se réuniront les 9 et 10 décembre prochains à l’Université pontificale du Latran, autour du thème « Héritage et imagination ».
Organisé par le Dicastère pour la culture et l’éducation, le congrès s’ouvrira par une audience avec le pape François et une introduction du cardinal José Tolentino de Mendonça, préfet du Dicastère.
Les théologiens pourront partager entre eux et réfléchir spécifiquement aux liens possibles entre la théologie « pure » et des domaines plus larges comme la culture, la littérature, le cinéma ou la physique.
Parmi les intervenants figurent quelques théologiens ou autres spécialistes venant de France : Michel Deneken de l’université de Strasbourg, Carlo Rovelli de l’université d’Aix-Marseille, Christoph Theobald du Centre Sèvres à Paris ainsi que l’écrivain Éric-Emmanuel Schmitt. Seront également présents Gabriel Hachem, de l’Université du Saint-Esprit de Kaslik au Liban, et Benjamin Akotia de l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest, en Côte d’Ivoire.
« Un langage toujours nouveau »
Un tel congrès vise à répondre à certaines questions radicales qui se posent non seulement dans la sphère ecclésiale, mais aussi dans le monde culturel au sens large : la théologie a-t-elle un avenir ? La théologie a-t-elle un engagement dans la vie de l’Église, dans la construction d’une culture véritablement au service de la vérité, de la paix et de la fraternité universelle ?
« La théologie, au sein de l’Église doit reprendre sa fonction d’aide à l’approfondissement de l’expérience chrétienne de chacun » a déclaré aux médias du Vatican le cardinal Tolentino de Mendonça. « L’Église ne peut pas vivre avec un déficit de théologie : elle en a aussi besoin pour son action pastorale, pour penser son être dans le monde. Et elle doit chercher un langage toujours nouveau, toujours plus incisif, pour parler de la foi à l’homme d’aujourd’hui. »