"Une joie si grande qu'on ne peut y croire"

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La marque de Dieu, par le pape François

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La rencontre de l’homme avec Dieu est une « réalité » et une joie « si grande qu’on ne peut y croire », a dit le pape François lors de son homélie ce matin, en la chapelle de la maison Sainte-Marthe au Vatican.

Parmi les participants à la célébration : les employés de la « typographie vaticane ». Le pape invite en effet des groupes d’employés du Vatican à se joindre à la messe quotidienne qu’il célèbre (cf. Zenit du 22 mars 2013).

Une joie si grande qu’on ne peut y croire 

Ce matin, rapporte Radio Vatican, le pape a médité sur les lectures de ce jeudi de l’octave de Pâques, s’arrêtant plus particulièrement sur la « stupeur » des protagonistes : dans la première lecture, (Actes des Apôtres 3,11-26), « les gens étaient stupéfaits » après la guérison de l’infirme par Pierre. Et dans l’évangile, les disciples sont « frappés de stupeur et de crainte » lorsque Jésus leur apparaît, ils sont, dit le texte, « bouleversés », « saisis d’étonnement » (Luc 24,35-48).

« La stupeur est une grande grâce, c’est la grâce que Dieu nous donne dans la rencontre avec Jésus Christ », a déclaré le pape François, soulignant que cette stupeur n’était pas « un simple enthousiasme », comme celui des supporters d’un match « quand leur équipe gagne », mais « quelque chose de plus profond ».

Pour le pape, cette stupeur « nous sort de nous-mêmes par la joie » : elle consiste à « faire l’expérience intérieure de la rencontre avec Jésus vivant » alors même que l’homme pense que ce n’est pas possible : « Mais le Seigneur nous fait comprendre que c’est la réalité. C’est très beau ! ».

Le pape a fait observer que cette stupeur était à l’opposé de l’expérience « plus commune » des hommes, où les « fantasmes » et l’« imagination », sont pris pour « des réalités », à cause de « la faiblesse humaine », des « maladies mentales », ou « du diable » : « cela n’est pas de Dieu », a-t-il insisté.

Ce qui est de Dieu au contraire, a-t-il ajouté, c’est « cette joie si grande qu’on ne peut y croire. Et nous pensons : ‘Non, ce n’est pas réel!’ ». Pour le pape, « cela vient du Seigneur. Cette stupeur est le commencement de l’état habituel du chrétien ».

Un chrétien ne perd jamais la paix

Certes, a-t-il poursuivi, « nous ne pouvons pas toujours vivre dans l’étonnement… Mais c’est le début. Ensuite, cette stupeur laisse son empreinte dans l’âme et donne la consolation spirituelle ».

Enfin, après la consolation spirituelle, « ultime échelon », il y a la « paix » : « un chrétien, même dans les épreuves les plus douloureuses, ne perd jamais la paix et la présence de Jésus », a affirmé le pape.

Une paix, a-t-il précisé, que l’on ne peut pas perdre car « elle n’est pas à nous », elle est « du Seigneur » : « la vraie paix ne se vend ni ne s’achète. Elle est un don de Dieu ».

Il a donc encouragé à prier ainsi : « Seigneur, donne-moi cette grâce qui est la marque de la rencontre avec toi : la consolation spirituelle et la paix… Demandons la grâce de la consolation spirituelle et de la paix spirituelle, qui commence par cette stupeur de joie dans la rencontre avec Jésus-Christ. »

Au terme de la messe, le pape s’est recueilli, comme à son habitude, sur les derniers bancs de la chapelle. 

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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