Un jubilé pour le fondateur des Assomptionnistes

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Bicentenaire du père Emmanuel d’Alzon (1810-1880)

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ROME, Vendredi 20 Novembre 2009 (ZENIT.org) – En 2010, les Congrégations des Augustins (Assomptionnistes) et des Oblates de l’Assomption fêtent le bicentenaire de la naissance de leur fondateur, le père Emmanuel d’Alzon (1810-1880).

A partir du 21 novembre 2009, la congrégation se mettra donc en chemin pour un an, avec des rencontres autour de ses communautés à St Lambert-des-Bois, Valpré et ailleurs. Cette année jubilaire associe à son déroulement les sœurs Oblates de l’Assomption, congrégation également fondée par le P. d’Alzon et Mère Marie Correnson, sans oublier les trois autres branches féminines de l’Assomption : les Religieuses de l’Assomption (r.a.), les Petites Sœurs de l’Assomption (p.s.a.) et les Orantes de l’Assomption (or.a.).

Pour mener à bien ce Jubilé, les communautés assomptionnistes, où s’engagent également des laïcs, organiseront une série de rencontres et manifestations, tant locales que nationales, destinées à faire connaître la figure de leur fondateur.

Cette année jubilaire sera plus particulièrement marquée, dans la Province de France, par la refondation de la communauté de Bucarest, destinée à promouvoir le dialogue œcuménique, puis par l’ouverture d’une auberge chrétienne de jeunesse, Adveniat, à Paris. À la rentrée prochaine, une communauté internationale se constituera à Nîmes même, dans le diocèse où le P. d’Alzon fut vicaire général durant près de quarante années. Un lieu de mémoire consacré au Père d’Alzon sera inauguré le 27 novembre 2009.

Le 30 août, date de naissance du P. d’Alzon et le 2 septembre, celle de son baptême, seront marqués en 2010 par des célébrations dans chaque communauté.

Le père Emmanuel d’Alzon

Le père Emmanuel d’Alzon, au 19e siècle, veut participer à la transformation de la société. Sa conviction est la suivante : pour participer à l’évolution de la société, il faut affirmer les droits de Dieu pour donner sens aux droits de l’Homme. D’où ses trois grands projets : l’enseignement, les pèlerinages et la presse, traduction moderne des deux premiers.

En 1845, il fonde la Congrégation des Augustins de l’Assomption à qui il assigne un certain nombre de missions : l’éducation et la presse pour former des chrétiens capables de prendre des responsabilités et participer aux débats de société ; le travail pour l’unité des chrétiens par le dialogue avec les Orthodoxes ; les pèlerinages de groupes ; des petits séminaires, des orphelinats.

Cette congrégation d’origine française est aujourd’hui très internationale mais beaucoup de candidats continuent à être formés en France. Au début de l’année 2009, elle comptait 820 religieux, et 45 novices, prêtres et frères, répartis dans plus de 120 communautés, 30 pays et 5 continents. Son évolution actuelle suit celle de l’église catholique marquée par un grand dynamisme en Afrique et en Asie.

Vingt ans plus tard, le père d’Alzon fonde la Congrégation des Oblates de l’Assomption, religieuses missionnaires par des œuvres diverses, au service des chrétiens et des plus démunis. Une Congrégation qui compte actuellement 557 Oblates professes, 78 communautés et 24 nationalités. Elle est présente dans 20 pays, elle cultive les richesses de l’internationalité. Elle valorise aussi la collaboration avec les Augustins de l’Assomption, en fidélité avec leurs origines, et avec les laïcs.

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ZENIT Staff

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