Soutenir la famille, c'est "la manière éthique et concrète de résoudre les crises des sociétés"

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Discours de Mgr Migliore à l’ONU

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CITE DU VATICAN, lundi 9 février 2004 (ZENIT.org) – La famille a un « rôle primordial et central » à jouer « dans la mise en place d’une société saine », estime le Saint-Siège.

C’est ce qu’a rappelé Mgr Celestino Migliore, Observateur Permanent du Saint-Siège à l’ONU dans son discours à la 42e session de la Commission de l’ONU pour le Développement Social, à l’occasion du Xe anniversaire de l’Année Internationale de la Famille, vendredi dernier.

Mgr Migliore explique pourquoi selon le Saint-Siège « la famille devrait jouer un rôle primordial et central dans la mise en place d’une société saine ».

La famille est « le premier lieu de l’intégration sociale puisqu’elle constitue la première cellule de la société et son fondement », affirme-t-il, avant de préciser ce qu’est la famille pour le Saint-Siège.

« La famille est une institution naturelle fondée sur le mariage – union intime et complémentaire d’un homme et une femme –, qui, en tant que telle, possède des droits propres et inaliénables ».

« Bien plus qu’une simple unité juridique, sociologique ou économique, la famille constitue une communauté d’amour et de solidarité. C’est pour cela qu’elle est particulièrement apte à réaliser l’intégration de tous les membres qui la composent, qu’ils soient jeunes, âgés ou handicapés. On peut donc aisément affirmer qu’une famille ainsi conçue pourrait servir de modèle d’intégration sociale à plus vaste échelle », poursuit-il.

Le représentant du Saint-Siège insiste sur « l’urgence d’adopter des politiques familiales à la hauteur des exigences actuelles », convaincu que c’est « la manière éthique et concrète de résoudre les crises des sociétés ».

Mgr Migliore affirme que « la famille a besoin d’une protection spéciale de la part des autorités publiques » mais il reconnaît que ce n’est pas facile de concevoir des politiques familiales réellement adaptées aux besoins.

Il cite deux principes sur lesquelles doivent se baser ces politiques: le principe de la subsidiarité et celui de la solidarité « entre les divers secteurs de la société et entre les générations ».

Pour expliquer le premier principe, Mgr Migliore cite le pape dans l’exhortation apostolique ‘Familiaris consortio’: « l’État ne peut pas et ne doit pas enlever aux familles les tâches qu’elles peuvent fort bien accomplir seules ou en s’associant librement à d’autres familles; mais il doit au contraire favoriser et susciter le plus possible les initiatives responsables des familles ».

« Les États ont la responsabilité de défendre la « souveraineté » de la famille car cette dernière constitue le noyau fondamental de la structure sociale, explique Mgr Migliore. En définitive, défendre la souveraineté de la famille, c’est contribuer à la souveraineté des nations. Ainsi, la reconnaissance des droits de la famille constitue-t-elle un aspect fondamental de la promotion des droits de l’homme », conclut-il.

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ZENIT Staff

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