Election du pape François, 13 mars 2018 capture CTV

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Sept ans de pontificat : un « accompagnement simple et concret »

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Éditorial d’Andrea Tornielli

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« Le début de la huitième année de pontificat du pape François tombe à un moment dramatique pour toute l’humanité, appelée à affronter la pandémie du COVID-19 », écrit le directeur éditorial du Dicastère pour la communication Andrea Tornielli le 13 mars, jour de l’élection du pape au siège de Pierre : « En ces jours difficiles », le pape « a choisi de nous accompagner par la prière, par un acte de confiance en Marie et par la célébration quotidienne de l’Eucharistie à la Maison Sainte-Marthe, exceptionnellement transmise en direct tous les matins et diffusée dans le monde entier grâce au streaming ».

Dans l’éditorial de Vatican News de ce vendredi 13 mars 2020, le directeur souligne l ’« accompagnement simple et concret du pape » qui offre « le sacrifice eucharistique pour les personnes qui souffrent ».

Ces « célébrations quotidiennes du pape, ‘curé’ qui prêche », « représentent justement une des nouveautés les plus importantes du pontificat », explique Tornielli. Il s’agit d’un « accompagnement jour après jour, devenu un rendez-vous réconfortant pour toutes les personnes ».

Le directeur éditorial du Dicastère pour la communication évoque les paroles du pape prononcées le Mercredi des Cendres, « quand la situation d’urgence à cause du coronavirus n’était pas perçue de manière aussi évidente ». Le pape a en effet dit: « Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras à la poussière’. La poussière sur la tête nous ramène sur terre, nous rappelle que nous venons de la terre et que nous retournerons à la terre. Cela signifie que nous sommes faibles, fragiles, mortels. … Nous sommes poussière dans l’univers. Mais nous sommes de la poussière aimée de Dieu…. Ainsi, nous sommes une poussière précieuse, destinée à vivre à jamais. Nous sommes la terre sur laquelle Dieu a répandu son ciel, la poussière qui contient ses rêves. Nous sommes l’espérance de Dieu, son trésor, sa gloire. »

Le pape concluait son homélie par des paroles d’espérance : « Laissons-nous aimer pour aimer. Laissons-nous relever, pour marcher vers le but, la fête de Pâques. Nous aurons la joie de découvrir que Dieu nous ressuscite de nos cendres. »

« Pour témoigner, précisément, de ce regard d’espérance et de cette étreinte adressée à tous », poursuit Andrea Tornielli, le pape a « voulu prier en particulier pour les prêtres » – à la messe à Sainte-Marthe le 10 mars : « pour qu’en ce moment ils aient la force d’accompagner, de réconforter et d’être proches de ceux qui souffrent » et que, « tout en prenant toutes les précautions possibles, ils aient ‘le courage de sortir pour aller voir les malades, leur apportant la force de la Parole de Dieu et l’Eucharistie, et d’accompagner les professionnels de la santé et les bénévoles’ dans le service extraordinaire qu’ils rendent ».

Avec une traduction d’Hélène Ginabat

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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