Népal : sommet international de jeunes sur le désarmement

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Organisé par la conférence mondiale des religions pour la paix

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ROME, Vendredi 24 juillet (ZENIT.org). – « Faire face aux défis que représentent la militarisation, les armes nucléaires et l’abus de la religion » était l’objectif du sommet international des représentants mondiaux des jeunes sur le désarmement et la sécurité partagée.

Ce sommet, organisé à Katmandou (Népal), par la conférence mondiale des religions pour la paix, a commencé le 10 juillet dernier. Cette organisation interreligieuse est la plus étendue au niveau planétaire ; elle est accréditée auprès des Nations unies et a son siège à New York.

Dans un communiqué  envoyé à ZENIT, la conférence souligne que le sommet, ouvert par Ram Baran Yadav, président du Népal, a rassemblé une centaine de dirigeants religieux et civils népalais et une cinquantaine de représentants de 25 pays : Afghanistan, Argentine, Cambodge, Canada, Chine, République tchèque, République démocratique du Congo, France, Géorgie, Grèce, Inde, Indonésie, Israël, Japon, Jordanie, Kenya, Malaisie, Népal, Nouvelle-Zélande, Pakistan, Pérou, Philippines, Singapour, Sri Lanka et Etats-Unis. 

Parmi les participants, Kul C. Gautman, ancien assistant du secrétaire général des Nations unies et ancien directeur général de l’UNICEF ; Taijiro Kimura, directeur du Centre régional des Nations unies pour la paix et le désarmement en Asie et dans le Pacifique ; le révérend  Kyoichi Sugino, assistant du secrétaire général de la conférence mondiale des religions pour la paix, et Stellamaris Mulaeh, coordinatrice internationale du Global Youth Network (réseau jeunesse mondiale) de Religions for Peace.  

Chaque jour, soulignent les organisateurs du sommet, « un millier de personnes de notre planète perdent la vie à cause d’un engin de guerre. En 2008, les dépenses militaires ont atteint le chiffre record de 1.464 milliards de dollars, alors que l’économie mondiale est en crise et que la majorité de la population de notre planète vit dans des conditions de pauvreté extrême».  

« 400 millions de dépenses pour des armements sont légaux, alors que plus de 1.000 milliards de dollars sont dépensés pour un commerce illégal d’armements. Les armes nucléaires restent une menace pour notre monde ».

Le président népalais a estimé durant les travaux du sommet qu’« il est nécessaire de compter sur les potentialités des religions du monde pour faire face à la violence, en diffusant des messages de paix, d’amour et de compassion, en particulier parmi les jeunes de la planète ». 

Tadatoshi Akiba, le maire d’Hiroshima (Japon) et président des « Maires pour la Paix », une coalition planétaire de quelques 2.926 maires de 143 pays et régions, a déclaré quant à lui que « la prolifération des armements et l’utilisation des têtes nucléaire augmentait », et que « le traité de non prolifération est sur le point de s’effondrer ».

« La coalition ‘Maires pour la Paix’ accueille volontiers la possibilité de travailler en synergie avec les dirigeants des religions mondiales et les jeunes à travers le réseau planétaire de la Conférence mondiale Religions pour la Paix pour promouvoir notre ‘2020 Vision’, un programme qui vise à éliminer tous les engins nucléaires de la planète, à l’occasion du 75ème anniversaire de la destruction d’Hiroshima et Nagasaki », a-t-il ajouté. 

Les jeunes, a souligné  pour sa part Kul Gautman, « sont l’âme de la société, et ils ont un rôle essentiel à jouer dans le passage d’une société fondée sur la violence à une société basée sur la paix ». 

Ce sommet, a ajouté Kyoichi Sugino, « veut dégager le potentiel de transformation social positif que possèdent les religions, souligne le rôle déterminant des jeunes dans l’empreinte à donner au monde et met en lumière la valeur ajoutée de la coopération multi religieuse, ainsi que l’approche commune de plusieurs sujets au désarmement pour une sécurité partagée, le développement et la paix ».

Stellamaris Mulaeh a enfin relevé que cette rencontre « offre aux jeunes leaders religieux une belle occasion de se confronter sur de grands défis comme la sécurité commune et de donner vie à des plans d’action commune. En se basant sur ces plans, ‘Religions pour la paix’ lancera ensuite une campagne pour la réduction des dépenses destinées aux armements et pour s’orienter vers une sécurité partagée ». 

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ZENIT Staff

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