"N'ayons pas honte de toucher les blessures de celui qui souffre"

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Le « tweet » du jour

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Le pape François encourage à ne pas voir « honte » de « toucher les blessures de celui qui souffre », dans un tweet publié ce 5 juin 2014 sur @Pontifex_fr :

« Comme le Bon Samaritain, n’ayons pas honte de toucher les blessures de celui qui souffre, mais cherchons à les guérir par un amour concret. »

Il avait déjà appelé à être de Bons Samaritains dans un tweet le 9 décembre dernier : « Si quelqu’un demande de l’aide, nous arrêtons-nous ? Il y a tant de souffrance et de pauvreté, et il y a tant besoin de bons samaritains ! »

Le 9 janvier, lors de la messe à Sainte-Marthe, il soulignait que l’amour chrétien est « concret », non pas « illusoire », il aime « avec des œuvres, non pas avec des paroles ».

Le pape compare souvent les blessures de ceux qui souffrent aux « plaies du Christ », comme dans son exhortation apostolique Evangelii gaudium : « Parfois, nous sommes tentés d’être des chrétiens qui se maintiennent à une prudente distance des plaies du Seigneur. Pourtant, Jésus veut que nous touchions la misère humaine, la chair souffrante des autres. Il attend que nous renoncions à chercher ces abris personnels ou communautaires qui nous permettent de nous garder distants du cœur des drames humains, afin d’accepter vraiment d’entrer en contact avec l’existence concrète des autres et de connaître la force de la tendresse. » (EG 270)

Lors de la messe du 3 juillet 2013 à Sainte-Marthe, il expliquait que la principale voie pour rencontrer Dieu n’était pas la « méditation », ni la « pénitence », mais « d’embrasser les plaies de Jésus » dans les hommes qui souffrent.

« Et les plaies de Jésus, tu les trouves en faisant des œuvres de miséricorde, en donnant au corps et aussi à l’âme, mais au corps, j’insiste, de ton frère blessé, parce qu’il a faim, parce qu’il a soif, parce qu’il est nu, parce qu’il est humilié, parce qu’il est esclave, parce qu’il est en prison, parce qu’il est à l’hôpital. »

Il ne suffit pas de « créer une fondation pour aider toutes ces personnes » : « C’est important, ça, mais en restant à ce niveau-là » les chrétiens sont « seulement des philanthropes ». Il leur faut « toucher les plaies de Jésus, caresser les plaies de Jésus, soigner les plaies de Jésus avec tendresse, embrasser les plaies de Jésus, littéralement. »

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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