Rapport annuel 2018 du Centre Astalli de Rome @centroastalli.it

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Le drame des migrants: le Centre Astalli de Rome lance un cri d’alarme

L’Osservatore Romano présente le rapport annuel

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Le Centre Astalli de Rome pour les réfugiés « lance un cri d’alarme sur les graves conséquences physiques et psychologiques subies par les migrants qui débarquent en Italie » : L’Osservatore Romano en italien du 10 avril 2018 publie un article sur le rapport annuel du centre des jésuites présenté le lundi matin 9 avril par le directeur, le p. Camillo Ripamonti, S.J.. Le Centre dénonce la situation dramatique des jeunes femmes et des mineurs non accompagnés.
Le rapport souligne aussi « l’inadéquation » du système d’accueil des migrants « dans la seconde phase », après le secours à l’arrivée : plusieurs demandeurs d’asile sont exclus de SPRAR (Système de protection pour les demandeurs d’asile et les réfugiés) et vivent dans la rue. Il s’agit, dans de nombreux cas, de demandeurs d’asile qui ont abandonné les centres d’accueil extraordinaire et restent coupés de toute forme de soutien, matériel et légal.
Le rapport du Centre Astalli note qu’« un quart des personnes qui se sont révoltées l’an dernier au guichet d’écoute, ont vécu des expériences de torture et de violence » et que « ceux qui sont retenus dans des conditions de particulière vulnérabilité représentent quarante pour cent du total, en grande partie de jeunes femmes ».
Ce qui préoccupe surtout, c’est la condition des « mineurs non accompagnés parfois incapables d’affronter l’éloignement, le manque et le poids de responsabilité que leur fait souvent peser leur famille d’origine ».
Les travailleurs du centre affirment qu’il est urgent de rappeler que « l’effet des mesures introduites au cours de l’année 2017 pour réduire le flux des arrivées en Europe à travers la Méditerranée centrale implique que les migrants soient gardés en Libye plus longtemps et qu’ils puissent être sujets à détention dans des conditions critiques, y compris souvent dans le cas où ils sont interceptés en mer et renvoyés en Libye ».
 Avec une traduction d’Hélène Ginabat 

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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