Le cardinal Dalla Costa déclaré "Juste parmi les nations" à titre posthume

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« Une leçon de plus grande humanité pour le monde », par le card. Betori

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Le cardinal Dalla Costa a été reconnu le 26 novembre 2012 comme « Juste parmi les Nations » par le musée de l’holocauste Yad Vashem de Jérusalem (cf. Zenit du 27 novembre 2012).

La cérémonie de remise de la médaille a eu lieu le 26 février 2014, au Palazzo vecchio de Florence, dans le « salon des cinq-cents », où l’ambassadeur d’Israël près le Saint-Siège, Zion Evrony a remis la plus haute distinction civile décernée par l’État hébreu, au neveu de l’archevêque, qui porte son nom, Elia Dalla Costa.

Sara Cividalli, présidente de la communauté juive de Florence, Rav Yosef Levi, rabbin de Florence, Riccardo Pacifici, président de la communauté juive de Rome, Cristina Giachi, adjointe à l’éducation de la ville de Florence et le cardinal Giuseppe Betori, archevêque de Florence, étaient présents à cet événement.

En 1938, quand Adolf Hitler vint à Florence, le cardinal Dalla Costa fit fermer les fenêtres du palais épiscopal et s’abstint de participer aux célébrations officielles.

En 1943 il organisa un réseau clandestin de sauvetage pour les persécutés. Sur son ordre, 21 couvents et instituts religieux, en plus de diverses paroisses, devinrent refuge pour les juifs et opposants au régime.

L’archevêque mis sur pied un comité secret composé de juifs et de catholiques, pour gérer les opérations de secours. Parmi les membres de ce comité : le docteur Nathan Cassuto, rabbin de Florence et brillant oculiste, don Leto Casini, curé et responsable du monastère du Saint-Esprit à Varlungo, Matilde Cassin qui avait déjà travaillé avec le réseau “Delasem”, d’assistance pour les juifs discriminés par les lois raciales et le champion de cyclisme Gino Bartali, qui faisait le relais entre Florence et Assise, où une imprimerie tirait de faux papiers qu’il cachait dans les tubes de son vélo.

Pour le cardinal Giuseppe Betori « la grandeur du cardinal Elia Dalla Costa est un donné acquis pour la conscience de l’Église catholique florentine, qui en a proposé la béatification, ainsi que pour la conscience de la cité de Florence, qui sait combien elle lui doit pour son opposition au fascisme et au nazisme et pour la reconstruction civile après la guerre ».

« Le choix du cardinal Dalla Costa, qui a impliqué de nombreux collaborateurs, n’était pas simplement le fruit de sentiments compatissants, mais le résultat d’une vision précise de l’homme et de l’histoire, qui émerge dans ses lettres pastorales de 1938, 1943, 1944 : nous y trouvons la condamnation du racisme et la recommandation de la charité envers tous sans distinction », a poursuivi le cardinal Betori.

L’archevêque de Florence a précisé que le cardinal Dalla Costa nourrissait une compréhension profonde « du lien religieux privilégié entre les chrétiens et le peuple d’Israël ».

Selon le cardinal Betori, « c’est la compréhension de ce fondement spirituel qui est à la base du choix courageux de se mettre en danger lui-même et de mettre en danger la communauté catholique florentine afin de sauver les frères aînés ».

Une attitude qui pour l’archevêque de Florence est une anticipation du dialogue que « le Concile Vatican II ouvrira au niveau de l’Église universelle entre catholiques et juifs et qu’aujourd’hui nous vivons ici à Florence ».

« Cette vision claire de la dignité de toute personne humaine au-delà des diversités ethniques et religieuses, ainsi que cette perspective spirituelle qui s’alimente à la source des paroles divines faisant des juifs et des chrétiens des frères, sont une leçon aussi pour notre époque, pour construire ensemble un avenir de paix, de justice, de plus grande humanité pour le monde », a conclu le cardinal.

Cristina Giachi a déclaré quant à elle : « Je suis honorée et reconnaissante que Florence soit protagoniste d’une histoire comme celle d’Elia Dalla Costa, une histoire lumineuse dans l’obscurité des valeurs qui, en ces années, a traversé tout notre continent. Grâce aux hommes comme lui, à leur courage et à leur générosité, il a été possible de ne pas laisser au mal le dernier mot. Son exemple nous montre une route claire à suivre. »

Riccardo Pacifici était particulièrement concerné : c’est en effet à Florence que son père Emanuele et son oncle Raffaele furent sauvés à l’Institut Sainte-Marthe à Settignano, et ce fut à Florence que sa grand mère Wanda Abenaim fut emmenée à Auschwitz.

Traduction d’Anne Kurian

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Antonio Gaspari

Cascia (PG) Italia Studi universitari a Torino facoltà di Scienze Politiche. Nel 1998 Premio della Fondazione Vittoria Quarenghi con la motivazione di «Aver contribuito alla diffusione della cultura della vita». Il 16 novembre del 2006 ho ricevuto il premio internazionale “Padre Pio di Pietrelcina” per la “Indiscutibile professionalità e per la capacità discreta di fare cultura”. Il Messaggero, Il Foglio, Avvenire, Il Giornale del Popolo (Lugano), La Razon, Rai tre, Rai due, Tempi, Il Timone, Inside the Vatican, Si alla Vita, XXI Secolo Scienza e Tecnologia, Mondo e Missione, Sacerdos, Greenwatchnews. 1991 «L'imbroglio ecologico- non ci sono limiti allo sviluppo» (edizioni Vita Nuova) . 1992 «Il Buco d'ozono catastrofe o speculazione?» (edizioni Vita Nuova). 1993 «Il lato oscuro del movimento animalista» (edizioni Vita Nuova). 1998 «Los Judios, Pio XII Y la leyenda Negra» Pubblicato da Planeta in Spagna. 1999 «Nascosti in convento» (Ancora 1999). 1999 insieme a Roberto Irsuti il volume: «Troppo caldo o troppo freddo? - la favola del riscaldamento del pianeta» (21mo Secolo). 2000 “Da Malthus al razzismo verde. La vera storia del movimento per il controllo delle nascite” (21mo Secolo, Roma 2000). 2001 «Gli ebrei salvati da Pio XII» (Logos Press). 2002 ho pubblicato tre saggi nei volumi «Global Report- lo stato del pianeta tra preoccupazione etiche e miti ambientalisti» (21mo Secolo, Roma 2002). 2002 ho pubblicato un saggio nel nel Working Paper n.78 del Centro di Metodologia delle scienze sociali della LUISS (Libera Università Internazionale degli Studi Sociali Guido Carli di Roma) «Scienza e leggenda, l’informazione scientifica snobbata dai media». 2003 insieme a VittorFranco Pisano il volume “Da Seattle all’ecoterrorismo” (21mo Secolo, Roma 2003). 2004 ho pubblicato insieme a Riccardo Cascioli “Le Bugie degli Ambientalisti” (Edizioni Piemme). 2004 coautore con del libro “Emergenza demografia. Troppi? Pochi? O mal distribuiti?” (Rubbettino editore). 2004 coautore con altri del libro “Biotecnologie, i vantaggi per la salute e per l’ambiente” ((21mo Secolo, Roma 2004). 2006 insieme a Riccardo Cascioli “Le Bugie degli Ambientalisti 2” (Edizioni Piemme). 2008 insieme a Riccardo Cascioli il libro “Che tempo farà… Falsi allarmismi e menzogne sul clima (Piemme). 2008, è stata pubblicata l’edizione giapponese de “Le bugie degli ambientalisti” edizioni Yosensha. 2009. insieme a Riccardo Cascioli “I padroni del Pianeta – le bugie degli ambientalisti su incremento demografico, sviluppo globale e risorse disponibili” (Piemme). 2010 insieme a Riccardo Cascioli, è stato pubblicato il volume “2012. Catastrofismo e fine dei tempi” (Piemme). 2011 Questo volume è stato pubblicato anche in Polonia con l’imprimatur della Curia Metropolitana di Cracovia per le e3dizioni WYDAWNICTTWO SW. Stanislawa BM.

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