Etats-Unis : L’Eglise propose « dix pas » à suivre pour susciter des vocations

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Initiative du directeur du Bureau pour le clergé, la vie consacrée et les vocations

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ROME, Vendredi 15 janvier 2010 (ZENIT.org) – Du 10 au 16 janvier, l’Eglise catholique aux Etats-Unis célèbre la Semaine nationale pour la conscience vocationnelle. Pour encourager les catholiques à promouvoir les vocations, le père David Toups, directeur ad intérim du Bureau pour le clergé, la vie consacrée et les vocations de la conférence épiscopale des Etats-Unis (USCCB), présente « dix pas » que les catholiques peuvent accomplir pour susciter des appels au sacerdoce et à la vie religieuse. 

Les premiers cinq pas s’adressent à tous les catholiques, les autres essentiellement aux jeunes catholiques pour discerner le moment de dire « oui » à une vocation religieuse. 

Parmi les pistes conseillées à tous les catholiques, le père Toups invite en premier lieu à « prier pour une croissance des vocations au sacerdoce et à la vie consacrée », puis à « enseigner aux jeunes la prière ». 

« Le pape Benoît XVI a déclaré que si on ne dit pas à nos jeunes comment prier ils n’entendront jamais Dieu les appeler à entrer en relation plus profonde avec Lui et à devenir des disciples de l’Eglise », rappelle-t-il. 

Le troisième point souligné par le père Toups est la nécessité d’« inviter jeunes et adolescents engagés à envisager une vocation au sacerdoce ou à la vie consacrée », une vocation qu’il faudrait « rendre attirante », est-il souligné dans le quatrième point, en montrant « le sacerdoce pour ce qu’il est réellement : un appel à être un père spirituel pour toute la famille de la foi ». 

De même que « la vie consacrée pour une jeune fille, ajoute-t-il, est un appel à s’unir au Christ de manière unique, et à être une mère spirituelle pour tous ceux que celle-ci rencontre dans sa vie et durant son service ». 

« Le défi pour les prêtres et les religieuses est d’être des modèles joyeux de leurs vocations », souligne-t-il. 

Les religieux sont donc invités à prêcher la vocation, à « en parler régulièrement si l’on veut qu’une ‘culture vocationnelle’ s’enracine dans les maisons et les paroisses ».  

Quelques conseils à suivre pour les jeunes en période de discernement

Le père Toups consacre les cinq derniers points de ces « Dix pas à promouvoir pour susciter des vocations » aux jeunes en période de discernement, les invitant en tout premier lieu à « pratiquer leur foi ». « Nous avons tous besoin que l’on nous rappelle que l’objectif de notre vie est de grandir en relation profonde, intime et aimante avec Dieu. C’est le premier pas que doit accomplir tout jeune dont le désir est de discerner la nature d’un quelconque appel dans sa vie ». 

Et puis il est nécessaire d’« entrer dans le silence », « la clef pour trouver la sérénité et la plénitude ». « Il n’est possible d’ ‘entendre’ la voix de Dieu que si nous sommes en silence », explique le père. « Les fidèles devraient essayer de passer chaque jour 15 minutes à prier en silence. C’est là que l’on peut commencer à recevoir une claire indication pour la vie ». 

Les jeunes sont ensuite invités à être de « bons disciples », poursuit-il, à « devenir de vrais disciples de Jésus Christ en servant leur entourage ». 

« En découvrant votre appel à suivre le Christ, vous découvrez aussi votre appel particulier à l’intérieur de l’Eglise ». 

« Demandez à Dieu ce qu’il veut de votre vie et sachez qu’Il ne veut que ce qui est bien pour vous », dit aux jeunes le père Toups dans le neuvième point. « En effet si vous êtes appelés au sacerdoce ou à la vie consacrée, cette voie sera la voie qui vous apportera joie et satisfaction ». 

« Si vous entendez Dieu vous inviter à ‘essayer’, informez-vous dans un séminaire ou auprès d’un ordre religieux, conclut le P. Toups. Rappelez-vous, le séminaire et le couvent sont des lieux de discernement. Vous ne serez pas ordonnés ou il ne vous sera pas demandé de prononcer des vœux immédiatement, mais vous y trouverez la grande opportunité d’explorer la possibilité d’un appel au sacerdoce ou à la vie religieuse ». 

Roberta Sciamplicotti

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ZENIT Staff

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