La prostitution peut être éradiquée « en pénalisant non pas les victimes mais les clients », a souligné Mgr Marcelo Sanchez Sorondo, chancelier de l’Académie pontificale des sciences et de l’Académie pontificale des sciences sociales.
Dans un message vidéo qui a ouvert la rencontre intitulée « Méditerranée : construire des ponts, abattre des murs », le 21 août 2017, au Meeting de Rimini (Italie), Mgr Sorondo a évoqué « deux grandes urgences » à affronter : le changement climatique et la traite des êtres humains.
Il s’est élevé contre les trafiquants d’êtres humains : « Éradiquer ces maux est une obligation morale pour toutes les nations ».
La prostitution, a-t-il estimé, peut être éradiquée « en pénalisant non pas les victimes mais les clients ». Et de donner l’exemple de certains pays de l’Europe du nord, dont récemment la France, qui le 6 avril 2016 a adopté une loi sanctionnant les clients de prostituées.
Le chancelier a en outre parlé du trafic d’organes, saluant l’initiative de la Chine « de présenter un modèle suggestif qui récompense moralement les donateurs et les familles des donateurs, montrant que les organes donnés ont servi à sauver des vies humaines ».
Mgr Sorondo a également annoncé que l’Académie pontificale des sciences sociales étudiait la manière dont les multinationales devraient se réguler pour favoriser un travail libre, humain et digne pour tous.
Avec une traduction de Constance Roques
Mgr Sanchez Sorondo, capture vidéo Meeting de Rimini
Eradiquer la prostitution en pénalisant les clients, par Mgr Sorondo
Message au meeting de Rimini