Des confessions partout

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ROME, 18 juillet 2008 (ZENIT.org) – Selon l’archevêque de Sydney, la JMJ aide les jeunes à retrouver un élément clé de la vie de l’Eglise : le sacrement de la réconciliation.

Pour favoriser cette redécouverte, le cardinal George Pell a veillé à ce que les jeunes puissent recevoir le sacrement de la confession en de nombreux endroits de la ville. Les prêtres, qui ont reçu un horaire de confession au moment où ils recevaient leur accréditation, sont répartis dans la ville et confessent dans des confessionnaux réels ou de fortune.

Ils sont sous les arbres du Domain, le long du rivage de Darling Harbor, et dans les renfoncements de toutes les églises de la ville.

L’Université Notre-Dame a installé six zones clé pour les confessions. Alton Pelowski, de Michigan, a expliqué à ZENIT qu’il y a toujours des pénitents.

« C’est étonnant de voir la piété et la détermination de chaque jeune pèlerin catholique qui cherche un sens à sa vie », a-t-elle déclaré.

Le site le plus fréquenté pour les confessions est sans doute le Centre d’adoration et de réconciliation du Sydney Convention and Exhibition Center, où les files de pénitents commencent à se former dès la fin des catéchèses du matin.

Un don de l’Eglise

Le cardinal Pell a expliqué à ZENIT qu’il espérait revivre l’effusion de l’Esprit nécessaire pour une pleine réconciliation avec le Christ, dont il avait été témoin lors des JMJ de Rome en l’an 2000.

Le cardinal a précisé que lorsque les jeunes ont la possibilité de recevoir le sacrement de la réconciliation, ils demandent à le recevoir.

L’archevêque de Sydney a constaté que parfois, même les non catholiques veulent recevoir ce sacrement. « Même s’ils ne peuvent pas recevoir l’absolution, ils peuvent venir parler et dire tout ce qu’ils ont sur le coeur », a-t-il déclaré.

Le cardinal Pell est convaincu que « la colère et l’hostilité que l’on constate chez de nombreux jeunes vient en grande partie d’une culpabilité déplacée, et le discours sur la primauté de la conscience n’aide pas non plus ».

« Les gens se sentent coupables », a-t-il poursuivi, « même s’ils ne l’appellent pas forcément culpabilité ». « Ils tentent de l’enterrer au fond d’eux-mêmes mais elle ne fait que ressortir dans toutes sortes de directions inattendues ».

« A une époque où la psychologie, l’accompagnement, etc. se développent, il est triste que l’on ait délaissé la pratique de se confesser à un prêtre. La JMJ contribue à renouveler cela – l’un des dons les plus importants que l’Eglise ait à offrir ».

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ZENIT Staff

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