Cinq – et même six – Irénée d'or

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Au service de l’homme

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La Fondation Saint-Irénée remet pour la première fois cinq prix le 13 mai, à Lyon (France), à des associations sélectionnées pour la nature et la qualité de leurs projets. Le secrétaire général de la fondation, Etienne Piquet-Gauthier, présente cette initiative aux lecteurs de Zenit, au « service de l’homme, de tous les hommes et de tout l’homme ».

Zenit – Qu’est-ce qui caractérise la fondation Saint-Irénée par rapport à d’autres fondations caritatives?

Etienne Piquet-Gauthier – La Fondation Saint-Irénée (www.fondationsaintirenee.org) a été créée par le diocèse de Lyon, ce qui la rend originale car seul le diocèse de Paris avec la Fondation Notre-Dame, s’est doté d’un outil comme celui-là.

Elle vise à permettre à des projets issus des paroisses et mouvements d’Eglise de voir le jour ou de se développer. Le lien ecclésial est primordial dans la décision de soutenir ou non un projet.

Quels projets soutient-elle?

La palette des projets soutenus est très étendue et très variée, à l’instar de l’engagement des chrétiens dans la société : cela va du social au culturel en passant par la solidarité ou la communication. Il est essentiel pour être soutenu d’être en adéquation avec les valeurs de l’évangile et de d’avoir une attention aux hommes et aux femmes du ressort territorial du diocèse. L’attention aux plus vulnérables est vécue concrètement.

En termes de soutiens apportés, on peut citer la création d’une Maison des familles, la mise en place d’une co-location avec des SDF, des créations artistiques musicales ou théâtrales, la participation à un musée du christianisme sur le lieu présumé du cachot de saint Pothin. Une aide pour des ateliers créatifs aux familles du quart-monde ou le financement d’une application touristique pour smartphone afin de faciliter les visites de la primatiale Saint-Jean-Baptiste, etc.

Les montants alloués depuis 3 ans vont de 800 euros à 200 000 euros, pour un montant global dépassant 1,3 M.€. Nous tentons, au-delà de l’appui financier, de proposer aux porteurs de projets un accompagnement dans la gestion et la communication du projet.

Qu’est-ce qui se cache sous ce beau nom: les « Irénée d’or »? Et pourquoi ce nom?

Le choix d’Irénée pour le nom de la fondation s’est imposé naturellement tant ce saint du IIème siècle est emblématique et pourtant … méconnu des Lyonnais. La création en octobre 2012 d’un appel à projets, appelé « Irénée d’or », poursuit deux objectifs : faire connaître la fondation naissante et mettre en lumière les initiatives et les actions portées par des chrétiens au sein du diocèse de Lyon. Plus de 45 projets ont été présentés à la fondation qui a apporté un soutien financier global de plus de 260 000 euros à 35 projets. Parmi ceux-là un jury en a choisi 5 (6 en fait car il y a 2 ex-aequo) désignés Irénée d’or Prix 2013 dans 5 catégories.

Quels sont ces lauréats 2013 ?

Le palmarès 2013 des Irénée d’or est le suivant :

Prix de l’éducation pour l’association Le Rocher, Oasis des Cités. Prix de la culture décerné à l’Enfant des Etoiles pour la création de la comédie musicale « Une Noce à Cana ». Prix de la communication remis à l’association Chacun, Chacune raconte. Prix de la solidarité attribué ex-aequo à La Maison de Louise et à La Maison de Marthe et Marie. Prix Coup de cœur du jury à l’association Les Amis de Pauline Jaricot.

Les prix sont remis par le cardinal Philippe Barbarin, Philippe Foriel-Destezet, Président d’honneur d’Adecco, Denis Payre, Président fondateur de Kiala, Maria-Anne Privat-Savigny, directeur des musées Gadagne et Etienne Villemain, co-fondateur de Lazare.

Vous-mêmes pourquoi vous être engagé là plutôt qu’ailleurs?

Je suis secrétaire général de la Fondation Saint-Irénée depuis sa création. C’est pour moi une mission vraiment exaltante car je suis au contact de personnes très généreuses, que ce soient les porteurs de projets ou bien les donateurs. La mission de collecte de fonds pour faciliter des œuvres d’Eglise est une forme d’apostolat ! Montrer le visage d’une Eglise servante par ses actions concrètes est primordiale dans notre société.

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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