Cardinal Becciu, capture TV2000

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Chine-Vatican : l'accord a été possible grâce aux chrétiens fidèles à Rome, par le card. Becciu

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La pédophilie est un fléau à combattre avec sévérité

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C’est grâce aux chrétiens qui ont été fidèles à Rome, que l’accord entre la Chine et le Saint-Siège a été rendu possible, assure le cardinal Angelo Becciu, dans une interview à Tv2000, qui sera diffusée le 29 septembre 2018.

Dans une vidéo publiée la veille, le préfet de la Congrégation pour les causes des saints évoque le nouvel accord entre la Chine et le Saint-Siège, sur les nominations des évêques : « Pour moi c’est une belle nouvelle parce qu’enfin de nombreux catholiques se trouvent unis dans la même famille et ont comme point de référence Rome et le pape. »

Et d’ajouter : « Certains pourront dire : ‘Comment !? Vous nous demandez d’être fidèles à l’Evangile et au pape et puis vous faites des accords avec nos persécuteurs ?’ Mais c’est grâce à leurs souffrances, à leur fidélité envers l’Eglise, que l’Eglise a continué à vivre en Chine, c’est grâce à eux que nous avons eu la force de créer un accord avec le gouvernement chinois. Il a été demandé un sacrifice à celui qui est resté fidèle, d’oublier et d’embrasser les frères avec un regard d’amour, parce qu’ils sont quand même des frères. »

Le cardinal Becciu affirme également que « sur la pédophilie nous ne pouvons pas être tolérants et ne pas en voir la monstruosité. Il était inimaginable que cette saleté fut si répandue. C’est un fléau qui nous a mis aussi en crise sur le type d’Eglise que nous avions conçue jusqu’à présent. Nous devons être plus sévères dans le choix des prêtres et utiliser les sciences modernes, comme un test psychologique approfondi pour tous les séminaristes ».

Quant aux critiques contre le pape – notamment de l’ex-nonce aux Etats-Unis, Mgr Vigano – il déplore : « Je suis désolé que les attaques contre le pape viennent justement de quelqu’un qui se déclare catholique et qui veut défendre les valeurs traditionnelles. S’il y a une valeur pour les traditionalistes, c’est justement la fidélité au pape. Quelle fidélité à la tradition veulent-ils nous enseigner ? Est-ce que ces normes ne valent que pour la liturgie ? Est-ce que nous ne sommes pas en train de trahir l’essence de l’Eglise qui est d’être unis, d’être en communion ? »

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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