Chine : Se marier entre catholiques reste une priorité pour la plupart des catholiques

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CITE DU VATICAN, Jeudi 20 mai 2004 (ZENIT.org) – En Chine, un grand nombre de catholiques pensent qu’il est important de se marier avec quelqu’un de même religion. C’est ainsi que l’Eglise catholique a été amenée à organiser des agences matrimoniales appropriées. Une analyse de « Eglises d’Asie », l’agence des Missions étrangères de Paris, dans son édition du 16 mai (n. 397, eglasie.mepasie.org).

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Un couple où l’un est agnostique ou d’une religion différente, se heurte souvent à des incompréhensions difficiles à surmonter, sans compter les difficultés inhérentes à toute vie conjugale. Ce problème se pose avec plus d’acuité en Chine où l’on ne compte que 12 millions de catholiques pour une population d’1 milliard 300 millions habitants. A lire leurs sites web et les diverses publications éditées par les paroisses, le problème est, à l’évidence, important. Sur un site catholique, forum et discussions à propos de mariage entre partenaires de même religion attirent des centaines de lecteurs et provoquent des douzaines de réponses. Faith Press, une agence de presse catholique du Hebei, a lancé un service d’entraide matrimoniale sur son site Internet et dans son journal bimensuel d’audience nationale, Faith News.

Un journaliste, Son Yun, relate que dans une enquête effectuée dans une petite ville de province entre Pékin et Tianjin, 90 % des réponses affirmaient que les catholiques devaient se marier entre catholiques et que c’était les parents qui insistaient le plus. D’après Song, cette conviction est partagée par la plupart des catholiques chinois mais surtout ceux de province. Dans cette même enquête, 80 % des femmes non catholiques mais mariées à un catholique sont devenues catholiques. En revanche, les femmes catholiques restent beaucoup moins pratiquantes quand elles sont mariées à un homme issu d’une famille non catholique.

Song Yun souligne également que le service d’entraide matrimoniale de Faith Press demandait à ses souscripteurs de présenter une lettre d’introduction de leur curé. Ce service aurait déjà contribué à une douzaine de réussites, dit-il. Quant aux contacts par Internet, ajoute-t-il, il est difficile d’évaluer quoi que ce soit.

D’autres services d’entraide matrimoniale existent en Chine mais les catholiques des régions urbaines semblent moins concernés par le problème. En général, il apparaît que, pour eux, la personnalité de leur futur conjoint est plus importante que la religion et qu’un mariage de religion mixte peut être aussi une opportunité d’évangélisation.
© EDA

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ZENIT Staff

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