Allumez une lumière en ligne pour dire non à la traite des personnes

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Première Journée mondiale de prière et de sensibilisation le 8 février

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Dès aujourd’hui vous pouvez allumer symboliquement en ligne une lumière contre la traite des personnes sur le site http://a-light-against-human-trafficking.info/, pour soutenir les religieuses du monde engagées contre la traite des êtres humains , à l’occasion de la Journée mondiale de prière et de sensibilisation contre la traite des êtres humains, qui sera célébrée pour la première fois le 8 février prochain, en la fête de sainte Joséphine Bakhita  (1869 – 8 février 1947), 

Les religieuses qui ont présenté cette initiative au Vatican ce 3 février, entourées de trois cardinaux, chefs de dicastères romains, proposent aussi d’autres moyens de lutter contre ce que le pape François a appelé un « crime contre l’humanité ».

La première Journée mondiale sera une mobilisation des réseaux de réseaux. Elles soulignent d’où vient cette mobilisation: « C’est l’oeuvre de Dieu, pas la nôtre ».

« Nous aimerions compter sur vous pour les très grands besoins en ressources humaines et matérielles afin de renforcer Talitha Kum en tant que Réseau des religieuses contre la traite des personnes », disent les soeurs sur le site Talitha Kum.

Les soeurs invitent à les rejoindre dans leur lutte  « contre les loups », prédateurs d’êtres humains et elles s’adressent aux « clients » de la rpostitution, en particulier les jeunes, pour les sensibiliser à cet esclavage dont ils sont complices. Elles travaillent en réseau avec les polices et la justice, mais aussi les structures sanitaires.

Au moment où nous écrivons, de France, il n’y a qu’une lumière, allumée par Zenit… Le Canada est en avance. On attend la Belgique (on se souvient du grand engagement du défunt roi Baudouin), le Luxembourg, la Suisse. Et bien sûr les pays francophones d’Afrique d’où viennent tant de victimes. 

Les soeurs souligne que « sans la prière » on n’arrive à rien et elles demandent de les rejoindre dans la prière à cette attention. 

Elles  indiquent trois moyens de les aider et d’aider ceux qu’elles arrachent à l’esclavage: briser le silence, promouvoir une culture de la vie et du respect de chaque personne, et s’engager à partager ces informations.

Cinq gestes concrets

Les soeurs proposent de s’engager à leurs côtés par la prévention, l’hospitalité, l’action de terrain, le soutien financier et en plaidant la cause.

La prévention

« Vous joindre à nous dans nos initiatives de prévention afin d’élever le niveau de conscience des gens sur cet esclavage d’aujourd’hui que représente la traite des personnes, être informé et partager cette information avec les autres. »

L’hospitalité

« Offrir hospitalité et solidarité aux émigrés et réfugiés…» dans les paroisses et dans les centres communautaires (Benoît XVI Message sur la 9e Journée mondiale des émigrés et réfugiés, 2010) qui pourraient être vulnérables à la traite ou pourraient avoir survécu à la traite et à l’esclavage. »

Agir

« Participer aux activités qui ont pour but l’assistance et la protection contre la traite des personnes promue par chacun des membres du réseau. »

Plaider la cause

« Aidez-nous par les lobbys et les plaidoyés au niveau national et international ou même sur le terrain de l’ONU. »

Un don

« Faites-nous parvenir vos dons pour les activités du réseau. »

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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