CITE DU VATICAN, Dimanche 28 novembre 2004 (ZENIT.org) – Le porte parole du Saint-Siège a fait samedi matin une mise au point historique à propos du sens du retour des reliques : celles de Grégoire de Nazianze ont été protégées à Rome contre l’iconoclasme, au VIIIe s.
A la suite de la célébration de restitution, le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, M. Joaquin Navarro Valls a précisé que le geste de Jean-Paul II est d’une “grande importance ecclésiale” et l’expression de la “communicatio in sacris” (la “communion des saints”) existant entre l’Orient et l’Occident chrétien”.
Mais M. Navarro Valls précisait que ce geste ne représente pas une “réparation” et une “façon pour le pape de demander pardon de la part de l’Eglise catholique pour la soustraction des reliques au patriarcat œcuménique durant la croisade du XIIIe s.”, comme il a été rapporté de façon erronée par certains media.
“Cette interprétation, a expliqué le porte-parole du Saint-Siège, est historiquement inexacte, parce qu’entre autres, la dépouille mortelle de Saint Grégoire de Nazianze est arrivée à Rome au VIIIe siècle à l’époque de la persécution iconoclaste, pour les mettre à l’abri”.
“Sans nier les tragiques événements du XIIIe s., le “retour”, et non la “restitution” à Constantinople des reliques des deux saints, entend re-proposer au-delà des polémiques, et des difficultés du passé, leur exemple édifiant, et susciter une prière commune des catholiques et des orthodoxes pour leur pleine communion”.